La fidélité aux martyrs exige de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout

L’engagement de fidélité au serment fait aux martyrs de la Révolution de Novembre 1954 exige, à l’occasion du deuxième anniversaire des marches populaires pacifiques (Hirak), de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où le pays est « ciblé par des parties étrangères », souligne la revue El-Djeich dans son dernier numéro.

« L’engagement de fidélité au serment fait aux glorieux Chouhada exige, à l’occasion du deuxième anniversaire des marches populaires pacifiques qui ont débuté le 22 février 2019, de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où, et ce n’est plus un secret pour personne, notre pays est ciblé par des parties étrangères qui n’ont pas apprécié cette démarche patriotique et souveraine qu’il a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’Etat national », lit-on dans l’éditorial de la revue.

Affirmant que la « préoccupation première » de l’Armée nationale populaire (ANP) est d’édifier une Algérie, aux côtés de ses fils fidèles, telle que voulue par les martyrs, la revue El-Djeich a rappelé que l’ANP a, depuis le début des marches populaires, « adopté une position de principe immuable, en se tenant aux côtés du peuple, en s’alignant sur ses choix et sur tout ce qui pourrait répondre à ses revendications, dont les plus importantes ont été concrétisées sur le terrain, tandis que d’autres sont sur le point de l’être progressivement, à l’exemple des élections législatives, comme l’a annoncé le Président de la République à plusieurs occasions ».

Le fait que le peuple algérien ait « adhéré avec conviction à l’édification d’une nouvelle Algérie, puissante et souveraine », na pas été, selon la revue, du goût de « certaines parties ennemies qui ont commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées, servant des agendas extérieurs connus de tous, à s’élever dans le but de s’approprier les revendications légitimes du peuple et de distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes ».

« Ceci au service de leurs intérêts et de leurs funestes desseins, dans le cadre d’un plan visant, en premier lieu, à entacher la crédibilité dont jouit l’Armée nationale populaire auprès du peuple et, par là même, à porter atteinte au lien étroit qui unit le peuple à son armée », note la revue qui relève que « par une conduite totalement contraire aux usages diplomatiques, des parties étrangères se sont adonnées à des actions, à tout le moins suspectes et désespérées, visant à nuire au pays et à le déstabiliser dans ce qui constitue une tentative flagrante d’ingérence dans nos affaires intérieures que notre pays rejette catégoriquement ».

Le pays est à « l’abri de ces menées » grâce au « haut degré de conscience de son peuple et la volonté de sa direction politique qui n’a d’autre souci que l’intérêt de la nation, sa sécurité et sa prospérité », souligne El-Djeich, affirmant que « la nouvelle Algérie, qui dérange cette partie, rejette toute tutelle de quelque partie que ce soit, toute injonction ou intervention étrangères, car l’Algérie, qui a payé un lourd tribut pour le recouvrement de sa souveraineté, n’acceptera jamais toute atteinte à ce principe immuable du peuple algérien dans son ensemble ».

« Sur cette base, afin de barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles, il incombe aux partis politiques et aux associations de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leurs responsabilités et de s’empresser à combler le vide en matière d’encadrement de la société, afin de créer une culture de militantisme authentique qui profiterait au pays et à son peuple et pousserait ses différentes catégories à participer à la vie politique et, par là même, à contribuer efficacement à l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle chacun aspire », ajoute l’éditorial.

Concernant l’édification d’une Algérie nouvelle, la revue a rappelé que « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a mené de front trois batailles », la première concerne « la lutte contre le sous-développement où il a mis en valeur les zones d’ombre ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens », la deuxième c’est cette « approche efficiente qu’il a initiée contre le Covid-19 dont la bataille est gagnée par rapport à d’autres pays mieux équipés », et la troisième c’est « la tenue du référendum sur la Constitution et l’organisation des élections législatives et locales », soulignant que « tous ces acquis ont été concrétisés n’en déplaise aux détracteurs ».

De même, le Président de la République, « veille à l’édification d’une armée puissante, moderne, développée et redoutée, en adéquation avec le processus d’édification de la nouvelle Algérie. Une armée qui puise sa force, sa solidité et son approche de ses aïeux dont elle est fière de leurs faits inégalés et qui constituent une arme contre les instigateurs et les opportunistes et une lanterne qui illumine son chemin vers un avenir radieux et prometteur », poursuit l’édito qui note, en conclusion, que « la nouvelle Algérie est une réalité concrète, traçant son chemin avec sagesse et fermeté, s’inspirant de sa glorieuse histoire, son Président élu, son valeureux peuple et son armée héroïque ».

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