PIQUET DE GREVE ILLIMITE A L’EDUCATION : Le débrayage continue à Oran comme dans toutes les wilayas de l’Ouest
L’ensemble des enseignants gréviste des Quatre syndicats de l’Education nationale se sont mis au diapason pour poursuivre cette grève qui en est à son neuvième jour. Le piquet de grève s’est propagé vers toutes les wilayas de l’Ouest pour atteindre, ce dimanche 25 avril, le niveau national. Lorsque l’on s’attendait à une accalmie et une reprise pour cette fin de semaine, les enseignants disent ne pas en découdre, et compte poursuivre leur débrayage en maintenant l’ensemble de la plate forme de revendication. En effet, pour la wilaya d’Oran, les directives prises par le directeur du secteur par le gel des signatures des cadres et la suspension des chefs de services, l’enclenchement dune enquête d’une commission ad-hoc, ainsi que la mesure coordonnant par les départements mixtes, à savoir le trésor publics, la direction des postes et télécommunication et la direction de l’éducation pour la rémunération des salaires chaque 08 du mois et le règlements des émolument des trois années de salaire des contractuel et vacataire, n’auront pas suffit pour que les enseignants rejoignent les établissements. Selon ce qu’affichent les slogans de cette contestation, la grève est bien partie pour atteindre un suivi inégalé. Malgré la défalcation sur salaire, n’as nullement dissuadés les grévistes. Les 600 enseignants contractuels avaient décidé de surseoir au mouvement de contestation, chose faite jeudi dernier, suite à la déclaration du premier responsable de la tutelle à Oran. Ensuite, ils ont repris la grève et ont été suivis par d’autres qui, normalement, auraient dû se contentaient du règlement de leurs préoccupations, à savoir le retards de trois de salaires. «Ils l’ont fait par solidarité aux enseignants grévistes malmenés par la tutelle. Au lieu de décourager les enseignants, les menaces de la tutelle les ont confortés dans leur décision de poursuivre la protestation. Leurs revendications premières désormais sont le respect des libertés syndicales et l’ouverture de négociations sérieuses avec les responsables du ministère pour une résolution définitive du problème», rapporte une enseignante du CLA. les enseignants. unanimement les l’ensemble des syndicat, à savoir, l’Unpef (Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation), le Cnapeste (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique élargi), le Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), ainsi que l’UGTA (union général des travailleurs, maintiennent la grève dans un contexte illimité, en poursuivant leur débrayage dès la semaine prochaine jusqu’à la prise en charge totale de leur revendication. Contrairement aux autres jours où le mouvement a été suivi de manière significative dans plusieurs wilayas de l’Ouest avec le plein soutient du CLA qui a quelque peu changé la donne. Des établissements du secondaire, jusque-là indifférents, ont répondu à l’appel. C’est le cas, par exemple, à Tiaret, Mascar, Relizanedes ou bechar…et d’autres localités. Depuis dimanche dernier, des mises en demeure enjoignant aux grévistes de reprendre les cours sont envoyées aux concernés. Les enseignants s’entêtent. La tutelle autant. Et les seules qui en paient les frais sont les élèves, constamment pris en otage, quoique disent les uns et les autres. Le troisième trimestre de l’année scolaire 2020-20121 approche de sa fin. L’année aussi. Il ne reste pas grand-chose ni pour les enseignants ni pour les élèves pour rattraper les cours.
Hadj H