LE CINEMA SAÄDA (EX COLISEE) RENOUE AVEC LE PETIT PUBLIC: Le cycle enfants au programme cette semaine
L’Office National de la Culture et de l’Information a entamé cette des séances cinéma pour enfants chaque durant les après midi à la salle Saäda (Ex Colisée) à Oran. Bonne nouvelle pour les parents qui souhaitent que leurs enfants profitent de leur temps libre dans un endroit sûr, instructif et divertissant ceci est pour vous. Cette semaine, le jeune public aura droit à ces projections cinéma à 13h00 et 15h00 durant leur après-midi libre de la semaine. Intitulé simplement « Ciné Kids » cet événement sera organisé de façon hebdomadaire. Le programme des films seront en grande partie des films d’animation. L’entrée sera probablement gratuite sinon à un prix symbolique. L’Office national de la Culture et de l’Information (ONCI), a à son actif, développé le 7ème art national dans tous ses contours et veillé à un suivi impératif pour la bonne marche des films, de leur état embryonnaire jusqu’à leur sortie en salles. Une activité fastidieuse, surtout en ces moments de crise financière que traverse le pays et qu’il va falloir gérer, comme dans tout autre domaine qui exige moyens et financement. De plus, le centre a cette ambition, peut-être prétentieuse mais pas impossible, de recréer une industrie cinématographique, une autre manière, plutôt pour les optimistes, de la faire renaître. Renouer avec le public après une si longue absence, passe aussi par les relais des Ciné-Clubs. Des projets en ce sens sont relevés çà et là selon les circonstances et les hasards. Pour l’ami cinéaste, il s’agit tout bonnement « de recréer un public en misant sur une nouvelle génération à partir de séances ciné en direction des écoliers » et essayer de rattraper la main des jeunes pour une culture cinéma. Faciliter enfin aux artistes les conditions de tournage depuis de trop longues années si difficiles et si compliquées. Le miracle est possible. Il n’y a pas si longtemps, les salles de ciné nous invitaient à promener notre spleen en compagnie de « Leila et les autres » ; les autres : Omar Gatlato, Didou Zinet et leur Charbonnier, Nahla, Hassan Terro, l’Inspecteur Tahar et son apprenti… par une « Aube des damnés » dans « La Citadelle », tout au long des « Années de braise » et de « La Bataille d’Alger »… Et que dire de la grandiose cinémathèque mondialement réputée qui nous a fait aimer le cinéma ? Rien. Silence, pour éviter que le regret s’installe en nous, en espérant que « Le vent des Aurès » souffle sur la braise du renouveau de l’Algérie. En outre et en matière de survie, certaines sources avancent le nombre de 34 ou 36. Selon une thèse d’une étudiante à ce sujet, elle releva 37 salles. Mais quel que soit le nombre, le compte est bon quant aux salles de ciné restées en vie et en survie. Elles sont sept rescapées de l’Apocalypse de l’irresponsabilité : La Cinémathèque (ex. Miramar), Le Murdjadjo (ex. Balzac), Le Maghreb (ex. Régent), Le Hoggar (ex. Century), Es Saada (ex. Colisée). En voie de rénovation : Le Marhaba (ex. Escurial) et Le Lynx.
Hadj H