LA PRODUCTION AGRUMICOLE EN CHUTE LIBRE A ORAN: Le déficit hydrique, alors que des puits opérationnel sont fermés par la SEOR

Les agricultures périurbaines de Misserguin et Boutlélis, entre autre commune, ne cessent d’en appelé à l’autorité local de leur permettre de bénéficier des puits inexploité de la région. Dans ce contexte, il conviendra de mettre en exergue que cette localité rural de Misserguin, dispose de 06 puits opérationnels et fermés depuis des années. En cette saison de l’année, les exploitants agricoles de la région mise tout sur la culture d’agrumes, dont la culture de surcroit nécessite énormément d’eau d’irrigation. De ce fait, les terres réservées à la production des agrumes manquent d’eau et c’est les gestionnaires locaux de cette ressource hydrique qui sont pointé du doigt.  La chambre agricole locale accuse la société de l’eau et d’assainissement d’Oran (SEOR) d’avoir fermé les puits qu’utilisaient les agriculteurs pour arroser leurs cultures, ce qui relance le débat sur le déficit en matière dont est utilisée la ressource d’eau encore disponible dans cette région.  Au détriment de l’agriculture industrielle et de l’importation des semences, cet hybride entre la mandarine et l’orange douce est malheureusement en voie de disparition dans cette région. Faisant partie du patrimoine agricole, les agrumiculteurs et agronomes appellent les autorités publiques à mettre en place, en urgence, un plan d’irrigation pour conserver ces « variétés authentiques locales, qui disparaissent petit à petit, et à développer la multiplication des pépinières pour promouvoir le patrimoine variétal local et favoriser une agriculture saine. Pour le secrétaire général de la Chambre d’agriculture d’Oran, l’interdiction d’accès aux puits freine l’activité agricole. Il affirme que le programme d’extension, élaboré depuis deux ans, notamment au niveau des champs des communes de Misserghine et de Boutlélis «n’a pu être concrétisé faute d’eau, ce qui entrave le développement quantitatif et qualitatif de la filière agrumicole». Houari Zedam avait à mainte rencontre affirmé que, «nous avons fait appel aux autorités locales pour résoudre ce problème, d’autant plus qu’il existe des puits fermés et inexploités, que ce soit pour fournir de l’eau à la population ou pour le secteur agricole », a déclaré ce responsable, insistant sur la récupération des ressources en eau et leur exploitation pour l’extension des superficies destinées aux agrumes.

La chambre locale de l’agriculture exige des solutions au problème d’irrigation

la chambre agricole a pris contact avec la direction des ressources en eau et a tenu l’an dernier une réunion au niveau du secrétariat général de wilaya pour trouver des solutions au problème d’irrigation, a fait savoir M. Zedam, déclarant que «ce problème n’a pas trouvé de solution». «L’extension des terres réservées aux agrumes s’effectuera ainsi suivant la disponibilité de l’eau d’irrigation, a-t-il ajouté, indiquant que le programme table sur une superficie de 200 à 300 hectares, surtout que la wilaya d’Oran dispose de la main d’œuvre spécialisée dans ce domaine. La production agrumicole a connu une baisse sensible durant les dernières années à cause du manque d’eau. Mais il est à signaler que plusieurs experts mettent en garde contre l’exploitation intensive de la ressource d’eau souterraine, pointant le risque d’assèchement du sous-sol puis, en conséquence, du sol cultivable. Les terres d’agrumes dans la wilaya qui occupaient auparavant 2.000 ha dont 70 % à Misserghine et Boutlélis, ont baissé actuellement à 275 ha, selon M. Zeddam qui oublie de signaler que la coulée immobilière qui a déferlé sur ces communes parmi les terres fertiles de la périphérie ouest d’Oran, jadis, a fait disparaître des terres agricoles par milliers d’hectares. Le manque d’eau n’est donc pas le seul problème posé aux agriculteurs locaux.Pour sa part, le directeur des ressources en eau de la wilaya d’Oran a expliqué à l’APS que les puits situés au niveau de la région de Messerghine « sont fermés car l’approvisionnement en eau potable de la population est assuré par l’eau de mer dessalée et du couloir Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) »,ajoutant que « les puits sont restés (fermés) en tant que réserve en vue d’assurer l’alimentation de la population en eau potable notamment en cas de panne ».

Hadj Hamdouche

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