La Banque d’Algérie a donné son accord pour la création d’une banque d’import-export

Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir a révélé lundi à Blida que la Banque d’Algérie (BA) a donné son accord pour la création d’une banque d’import-export à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et des exportateurs algériens.

« La demande formulée, janvier dernier par le CNESE au Président de la République, concernant la création d’une banque d’import-export a été approuvée par la BA, ce qui constitue un acquis important pour les exportateurs algériens », a indiqué M. Tir au terme des travaux d’une rencontre sur le thème « Industrie électrique: le marché des équipements électriques et les potentialités d’exportation », organisée au siège de la wilaya en présence d’opérateurs économiques.

« Suite à cet accord, il y a lieu de relever que les propositions du Conseil sont en voie de concrétisation. Il ne reste que la création de cette banque », a-t-il ajouté.

M. Tir a fait savoir que ses services se dirigent vers la concrétisation de la création d’une « Maison d’export », une idée du Président de la République.

La vision du CNESE en matière d’économie vise à créer une banque d’import-export s’intéressant au financement des projets et la « Maison d’export » ou « l’Agence nationale d’exportateurs » qui s’intéresse au volet logistique de l’exportation.

Cette démarche est intervenue car les instances actuelles sont incapables d’exercer pleinement leurs missions et s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la performance des institutions.

Les participants aux travaux de la rencontre à laquelle ont pris part plusieurs partenaires, banques publiques et des représentants de corps diplomatiques accrédités en Algérie ont plaidé notamment pour la révision de la législation relative aux échanges commerciaux qui constitue un obstacle devant les investisseurs et la création d’un fonds spécial destiné au financement des études.

Les participants ont appelé au développement d’infrastructures d’exportation (transport et visas en particulier) ainsi que la création d’un guichet aux différents corps diplomatiques algériens à l’étranger en charge d’aider les investisseurs algériens outre la création d’un  groupe de travail chargé de suivre la mise en œuvre de ces recommandations.

La rencontre a été une occasion pour les acteurs de ce secteur pour présenter des rapports sur l’activité de l’industrie électrique et les perspectives de son développement, notamment à travers l’accès au marché africain.

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