Des législatives vues d’ici
Passé le rituel du mouton, de son prix et des spéculations qui ont entouré ce sujet, voila venu le tour des législatives, non pas celles concernant l’hémicycle de Boughali, mais plutôt celles des sièges de l’assemblée française. De nombreux voire de très nombreux « citoyens » algériens suivent de près cette élection, jusqu’à vouloir intervenir dans les débats franco-français, un aperçu sur les réseaux sociaux DZ, vous permettra de voir à quel point les algériens, prennent tel ou tel parti, ils connaissent jusqu’au discours des Bardella, des Bompard et même des tendances médiatiques de telle ou telle chaine TV. En salle de rédaction, nous pensions entre journalistes que le sujet était par soucis professionnel, suivi uniquement par la corporation comme toute autre élection d’un autre pays. Certes, le citoyen algérien porte une attention particulière aux évènements politiques à travers le monde, mais comment expliquer ce suivi au quotidien de cette élection législative, (Même pas présidentielle). La forte communauté algérienne installée en France, explique-t-elle à elle seule cet engouement ?
Il est à rappeler que nous sommes à la veille d’une élection présidentielle en Algérie, Une importante échéance électorale qui ne semble pourtant pas être le sujet quotidien de nos concitoyens, mais pourquoi donc, un tel désintéressement ? Nos spécialistes en sociologie sont attendus pour nous éclairer, nous société, sur ce phénomène. Le discours de nos politiques, creux et sans engagement réel est-il à la hauteur de l’importance de cet évènement majeur pour tout pays ? Les politiques qui ont prévalu depuis l’indépendance ont-elles encore une empreinte sur le subconscient des algériens ?
Tant d’interrogations auxquelles il est impératif de répondre pour comprendre réellement notre société sans cela, nous ne pouvons construire un projet de société et une vision viable qui devraient permettre, ce déclic dont le pays en a grandement besoin, pour se projeter vers ce futur qui est déjà là.
Z.M