Après la démolition de leurs immeubles à Haï Derb: 15 familles élisent domicile dans des tentes de fortune sur le site mitoyen au Téléphérique

Depuis la démolition de quelques immeubles vétustes du quartier (Ex Derb) haï E-Nassr, 15 familles se sont rassemblées et ont dressés des tentes de fortune pour y élire domicile. Etant arbitrairement  exclues, ces laissés pourcompte dénoncent «l’injustice» dont auraient fait preuve les membres de la commission d’attribution, car pour certains, il s’agit d’expropriation. «Cette injustice a créé un climat de vive tension dans ce quartier et plusieurs familles se sont retrouvées à la rue, sans abris. Femmes âgés et enfant bas âges, des familles entières ont été jetés à la rue délibérément, sachant que ces gens résident depuis des décennies dans leurs appartements évacué et qui ont été entièrement démolis. Lors des récentes opérations de relogement effectuée au quartier de Derb, une femme presque octogénaire, B Houria, à été exclues sous le seul prétexte qu’elle ne se trouvait pas dans son logement en ruine situé au 37 rue des frère Hamida, qu’elle occupe pourtant démunis un demi siècle de manière la plus légale, de même que l’ors de l’effondrement de son appartement, elle en a été extirpés et sauvés d’une mort certaine, suite à une intervention des éléments de la protection civil et les procès verbaux d’intervention font foi. Un autre octogénaire, retraité de son état, S Larbi, a été, en premier lieu, exclue de la liste à point, sous prétexte qu’il allait être pris en charge de le cadre du RHP, et au relogement du RHP il a été exclu sur la base d’une fausse rumeur, faisant état de son acquisition d’un bien à Alger, que le chef de daïra a prix pour argent comptant, ce qui a valu au  pauvre monsieur a se déplacé jusqu’à Alger, qu’il a quitté dans les années soixante, pour se prémunir de l’attestation de négatif prouvant qu’il n’a jamais acquis un bien, contrairement au accusations du chef de la daïra d’Oran. Pour la faire valoir, étant prix au mot, le pauvre homme pointe chaque jours au siège de la daïra, pour remettre le valeureux document comme l’avait exigé le chef de la daïra, mais en vain. Entre temps lui et sa famille dorment sous une tente alors qu’ils étaient dans leur appartement, tant bien que mal, mais en paix, disent-ils. Où encore, une autre jeune mère de famille de 43 ans, A Mokhtaria, qui a été exclue de l’opération de relogement du lotissement, 38 rue Dahou Kadda, sous prétexte qu’elle n’a jamais résidait dans ces lieux, alors sue ces enfants ont de tout temps été scolarisé dans ce quartier et domicilié à cette adresse et qu’elle résidait dans un deux pièces qu’elle avait légalement payé au front de sa sueur, il y a de cela près de vingt années et tous le voisinage en témoigne. Parmi les familles, certains possédés leurs logements avec des actes notariés. Ils racontent qu’ils vivaient dans leurs appartements spacieux qui les abrités sans ambages, voilà maintenant qu’on leur propose un F3 pour 04 ménages incluant leurs petits enfants. ‘’on a pas demandés à être relogés, notre battisse n’était pas si précaire que d’autres, qui n’ont pas été touchés’’ disent-ils, ajoutant qu’on leur avait annoncé l’attribution de 04 appartements, et une fois dehors avec leur effets et une fois la  démolition de leurs biens achevé, il se sont vu octroyés que 02 appartement sociaux, pour 04 ménages avec enfants et leurs progénitures. Les  exclues accusent et crie aux injustices commises lors de l’élaboration de la liste,  »au passe droit au détriment des ayant droit » et un recensement irrégulier. La polémique ne cesse d’enfler à propos de la liste des  bénéficiaires des logements sociaux. Une liste qui, selon eux, «contient des noms de personnes étrangères à la commune, des célibataires et des proches de responsables locaux qui se sont vu attribuer des appartements au détriment de familles vivant dans la précarité et la promiscuité. Pour faire valoir leur droit, les exclus affirment avoir tous introduit des recours, mais ceux-ci sont restés sans suite en dépit des preuves fournies quant à leur situation sociale. Si l’expulsion est la seule alternative, quelqu’en soit les motivations, les personnes expulsées ont le droit d’être assisté.

Hadj Hamdouche

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