86% DES BUDGETS NE SONT PAS CONSOMMES PAR LES APC A ORAN.. 40 millions da et plusieurs opérations en PCD stagne dans les caisses et tiroirs des communes
Plus de 40 millions de dinars destinés au développement des communes dorment dans les caisses de la wilaya d’Oran faute de consommation, a révélé le wali, lors de la clôture de l’année financière 2022. “Au niveau de la wilaya, nous avons une cagnotte en cours de 40 millions de dinars en PCD non consommé, alors que seuls 14% du budget ont été consommés”, a déploré la wali, Saïd sayoud, tout en précisant que pas moins de 139 opérations sont à l’arrêt, puisqu’aucun rapport d’exécution n’a été consigné, malgré l’achèvement des travaux. Au moment où les quelque 2 millions d’habitants de la wilaya, répartis sur 27 communes, endurent les pires conditions de vie, le programme de développement local (PCD) affiche une stagnation inexpliquée. C’est ce qu’a déploré le chef de l’exécutif et ce, en dépit des forts budgets débloqués, en comparaison avec les années précédentes, où les enveloppes financières étaient moins consistantes mais consommées jusqu’au dernier centime débloqués pour la mise en œuvre de son PCD. Aujourd’hui, les budgets des mairies sont revus à la hausse en fonction de la diversité des besoins socioéconomiques, mais la situation est restée en l’état. Malheureusement, c’est le cas et cela reflète l’image des élus locaux de toute la wilaya d’Oran qui n’ont pas pu poursuivre ce leitmotive qu’est le développement communal et ce, à des degrés différents. Ce qui est sur, c’est que ce n’est certainement pas pour économisé leurs budgets, car cela serait au détriment des besoins de leurs populations. En procédant par estimation statistique, il se trouve que le phénomène est commun à toutes les mairies de la wilaya. En réalité, les élus y sont pour beaucoup et ce, en raison de leur incompétence, faisant qu’ils n’ont pas pu redoré le blason de leurs villes à cause de la gestion de ses élus qui n’ont d’égard que pour la politique et la gestion de leurs intérêts personnels avant l’expiration de leur mandat et les exemples sont légion. Hormis quelques réalisations de projets exigus, pour ne pas dire insignifiants, par rapport aux besoins des populations de ces collectivités, l’état des lieux ne pousse pas à l’optimisme comme ce fut le cas lors de la visite du wali à la commune d’Arzew. Cette situation qui prévaut dans toutes les communes de la wilaya reflète la défaillance des pouvoirs publics dans la gestion des affaires de leurs administrés. Défaillance matérialisée par l’ignorance des besoins des administrés qui ont voté pour eux alors que ces derniers les enfoncent dans un cadre de vie médiocre au motif d’un budget que les élus refusent ou ne savent pas utiliser ni gérer un PCD.
Hadj H