Une nouvelle dynamique pour relancer l’université et mettre la recherche scientifique au service du décollage économique

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a appelé, mardi depuis M’sila, à insuffler « une nouvelle dynamique » en matière de formation de compétences hautement qualifiées, insistant sur l’impératif de mettre la recherche scientifique au service d’un véritable décollage économique.

L’université algérienne fait face aujourd’hui à plusieurs « défis » nécessitant l’implication de tous les acteurs en vue de « la cristallisation d’une vision de réforme intégrée » capable d’insuffler « une nouvelle dynamique en matière de formation de compétences hautement qualifiées mais aussi pour permettre à la future université de s’adapter aux mutations en cours et d’être, ainsi, prête à satisfaire les besoins des nouveaux métiers et compétences dans un monde en mutation permanente », a déclaré le Premier ministre lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya où il a donné le coup d’envoi de l’année universitaire 2020/2021,et inspecté des projets de développement et autres à caractère social.

Dans une allocution prononcée à l’Université Mohamed Boudiaf de Msila en présence des ministres de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur et de l’Habitat ainsi que le conseiller du Président de la République, Abdelhafid Allahoum, le Premier ministre a insisté sur l’impératif de « mettre la recherche scientifique au service d’un véritable décollage économique », soulignant que la recherche « est désormais un outil efficace pour la prise de décisions et de mesures adéquates et la gestion rigoureuse de la crise ».M. Djerad a souligné également la nécessité de procéder à la formulation « d’une vision intégrée et complémentaire » pour la réforme du système des œuvres universitaires selon « une approche participative » en vue d’améliorer la qualité des services en faveur de l’étudiant.

Le Premier ministre a fait savoir que le secteur avait défini dans son programme d’action au titre du plan d’action gouvernemental « des actions prioritaires visant à améliorer les œuvres universitaires liées aux tâches fondamentales de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ».

Il a également appelé à « rationaliser les moyens financiers, humains et structurels, en tenant compte du nombre croissant d’étudiants » et à « assurer l’efficacité de la gouvernance pour aller progressivement vers l’autonomie des établissements universitaires et renforcer leurs capacités dans le domaine de l’innovation ».

Evoquant la pandémie de Covid-19, le Premier ministre a plaidé pour « la diversification des modes d’enseignement avec l’encouragement des cours en ligne », appelant à « associer des professionnels du secteur socioéconomique à la conception d’offres de formation adaptées aux besoins du développement local ».

M.Djerad a, à cet égard, rappelé que la priorité de l’Etat dans la conjoncture sanitaire actuelle demeurait « la protection des citoyens », assurant que les pouvoirs publics « ne ménageront aucun effort pour garantir des conditions sûres permettant une reprise sans risques des activités pédagogiques, de recherche et de services »

A cette occasion, M. Djerad a rappelé que le système universitaire avait connu, depuis l’indépendance jusqu’à présent, une « évolution », en témoigne la réalisation de 109 établissements d’enseignement supérieur répartis sur 48 wilayas, 55 établissements de formation supérieurs extra-secteur, 14 établissements de formation privés, 441 cités universitaires et 560 restaurants universitaires.

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