Une délégation parlementaire souligne le grand intérêt accordé par l’Algérie au changement climatique

La délégation parlementaire des deux chambres du Parlement a affirmé, dimanche au siège du Parlement européen, le « grand intérêt » accordé par l’Algérie à la question du changement climatique et ses effets, passant en revue la stratégie algérienne dans ce domaine, indique un communiqué du Conseil de la Nation.

Intervenant lors de la 16e session de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UPM) organisée sous le thème « Lutte contre le changement climatique dans la région de la Méditerranée », la présidente de la délégation parlementaire Mme Leila Brahimi, a souligné « le grand intérêt accordé par l’Algérie à la question du changement climatique et ses effets ».

Elle a également évoqué la stratégie algérienne dans ce domaine, rappelant les directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a entamé le parcours du changement et l’édification d’une Algérie nouvelle basée sur la démocratie et le développement durable global ».

La délégation algérienne a affirmé que « la perte de la biodiversité dans le monde et le changement climatique constituent une menace majeure pour la santé publique et le bien-être des sociétés, d’où la nécessité d’adopter une économie circulaire et d’utiliser les ressources naturelles de manière durable et responsable », soulignant « la nécessité d’accorder plus d’intérêt aux questions des ressources en eau en tant qu’élément essentiel de tout effort visant à faire face aux impacts du changement climatique ».

Les représentants du Parlement ont souligné, lors de leurs interventions, que « le changement climatique est l’une des préoccupations communes de l’humanité », ce qui oblige « tous les pays à prendre des mesures pour faire face à ce phénomène tout en respectant et en tenant compte de nombre d’engagements, dont celles liées au droit à la santé », mettant l’accent sur « l’importance de mobiliser les financements suffisants  relatifs au climat, au renforcement des capacités, au développement et au transfert de technologies (…) pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris ».

A noter que, cette session a adopté, à l’issue de ses travaux, samedi, la déclaration finale de ses réunions, qui comportait les thèses et les visions des parlementaires des deux rives de la Méditerranée. Cette déclaration traduisait ce que les parlementaires de la région méditerranéenne ont confirmé, notamment « en ce qui concerne la gravité des effets extrêmes des changements climatiques, désormais palpables à l’échelle mondiale, et en particulier dans la région méditerranéenne ».

Les parlementaires de la région méditerranéenne ont également cité « l’émergence récente de canicules extrêmes et de pluies intenses, en plus de l’augmentation du phénomène des inondations et de feux de forêts », ce qui nécessite, selon eux, la prise « de décisions strictes, urgentes et coordonnées, notamment entre les partenaires des deux rives de la Méditerranée, pour faire face à ce phénomène mondial qui menace l’avenir de la population mondiale ».

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