SIT-IN A L’OFFICE NATIONAL DES STATISTIQUES D’ORAN: La Protestation cyclique des travailleurs vire à la grève générale

Après un sit-in périodique les travailleurs de l’Office national des statistiques (ONS) tiennent depuis le 15 février dernier une grève générale pour réclamer leurs droits socioprofessionnels. Force est de constater que le temps est monté au siège d’Oran de l’Office national des statiques et ce, sachant que le nouveau régime applicable au travailleurs devra être imposé dès cette fin de mois de février, soit 20% de salaire en moins. Le principal motif de cette action est le transbordement des travailleurs du ministère des finances vers une autre tutelle qu’est le nouveau ministère de la  numérisation et des statistiques. Malheureusement se transfert coutera un suppression sur le salaire des travailleurs de l’Office qui y perdent pas moins de 20% sur leur salaire mensuel et 05% sur la prime de rendement trimestriel, ainsi que le retrait définitif de l’indemnité sur fond de rendement complémentaire (IFRC), explique Saïd Ouezane un agent de l’Office et représentant des travailleurs. Selon la déclaration de notre interlocuteur, «la tutelle de notre établissement est passée du ministère des Finances à celui de la Numérisation et des Statistiques. Nous avions espéré un changement depuis ce transfert de tutelle, mais rien. Dans une rencontre avec la tutelle, la section syndicale évoque les salaires et les primes qui sont un acquis que les travailleurs ne comptent pas lâcher. C’est pourquoi, cette question d’amélioration des salaires et des primes est une principale revendication des travailleurs. Elle est suivie par une demande d’attribution d’un statut particulier pour les travailleurs de l’Office. Ils réclament aussi une résolution définitive de la question des promotions, du plan de carrière et l’accès aux postes supérieurs. En gros, les travailleurs exigent une amélioration générale des conditions de travail. La grève actuelle (depuis le 15 fevrier, ndlr) n’est pas organisé par la section syndicale. C’est une action spontanée des travailleurs qui n’arrivent plus à patienter. Ceci notamment que les salaires de la Fonction publique sont relativement bas. Contrairement aux coûts de la vie qui ne cessent d’augmenter», déclare Saïd Ouezane. Les travailleurs interpellent aujourd’hui les hautes autorités du pays, notamment leur nouvelle tutelle, afin d’intervenir et surtout satisfaire leurs revendications légitimes.

Hadj Hamdouche

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