Signature d’une convention entre la Radio Algérienne et le CRASC d’Oran
« Une entreprise de la taille de la Radio Algérienne se doit de s’impliquer et de se rapprocher des centres de production de la bonne pensée », a estimé son directeur général, Mohamed Baghali, ce mercredi à Oran, lors de la signature une convention avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran. « Le CRASC d’Oran compte parmi les Centres de Recherches les plus prestigieux en Algérie et a vu passer des ses rangs nombre de chercheurs algériens de renommée mondiale », relève Mohamed Baghali avant d’ajouter que « à la Radio Algérienne, nous partons du principe que la bonne monnaie chasse la mauvaise. Dans les domaines de la science et de la culture, la bonne monnaie est représentée par les centres de recherche et les universités. » « Ainsi, Une entreprise de la taille de la Radio Algérienne se doit de s’impliquer dans cette démarche qualitative, qui passe nécessairement par un rapprochement des centres de production de la bonne pensée, à la tête desquels se positionne le CRASC d’Oran », poursuit le directeur général de la Radio Algérienne. « Cette convention vise deux objectifs louables », estime Mohamed Baghali. D’abord, sortir les centres de recherches de leur isolement. « Un centre de recherche tel que le CRASC ne peut sortir de sa sphère élitiste et se rapprocher du grand public qu’à travers des médias respectables », indique le directeur général de la Radio Algérienne, qui y voit également l’occasion pour l’entreprise, de « proposer à ses auditeurs des programmes de qualité encore supérieure.» Une minute de silence et de recueillement sur les âmes des martyrs des derniers incendies a été observée lors de la signature de cette convention. L’occasion pour Mohamed Baghali de réitérer ses condoléances aux familles des victimes : « en mon nom et au nom de l’ensemble des travailleurs de la radio Algérienne, je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes civiles et militaires de ces incendies », qui ont touché plusieurs wilayas du pays, qualifiant ces actes de « coups de poignard dans le dos et de trahison suprême, ayants menés à des pertes humaines, matérielles et naturelles.» « Mais l’Algérie traversera cette crise et s’en trouvera comme à chaque fois plus forte », affirme Mohamed Baghali.