SIDI CHAMI EN QUETE DE REHABILITATION: Un hôpital psychiatrique ‘’multi-déficitaire’’ en pleine détresse
Les malades et le personnel soignant lancent un signal d’alarme à l’autorité publique et sanitaire. Tous les une centaine de psychiatres déplorent que des patients atteints de troubles mentaux soient pris en charge, dans les conditions technique où se trouve l’établissement hospitalier psychiatrique de Sidi Chahmi. Ce dernier qu’est l’unique pôle regroupant les services psychiatriques, depuyis l’ére coloniale, reçoit les malades de pas moins 12 wilayas de l’Ouest. Construit dans les années 1930, l’actuel hôpital psychiatrique de Sidi Chami accueille, actuellement, 415 patients avec une moyenne de 6 à 10 placements par semaine. Avec ses sept pavillons, dont certains se trouvent dans des situations incompatibles avec les conditions d’hospitalisation, l’hôpital offre 450 lits dont une grande partie est occupée de façon permanente, (soit le double de capacité normale). C’est plus que la norme et la capacité de prise en charge de cet établissement, censé être spécialisé. Ils sont internés dans des conditions lamentable, sachant que cette catégorie de malades mentales graves sont définies par un diagnostic, un degré d’invalidité et la présence de certains comportements anormaux, qui peuvent être accentué par cet environnement ‘’inadéquat’’. La santé mentale des citoyens a pris un sérieux coup au cours de ces dernières décennies dans l’hôpital de Sidi Chahmi. Les patients sont, généralement, atteints de psychopathologies et leur prise en charge pose un grand problème puisqu’elle présente un ‘’multi-déficit’’, notamment, à l’insuffisance des structures, d’équipement et de personnels qualifiés. L’objective consiste à prendre en charge le problème de santé mentale et les besoins de réadaptation et de soutien social de la personne concernée sur une période indéterminée, par une équipe de personnes qui suit un groupe de malades relativement petit (moins de 20). Une assistance doit être fournie vingt-quatre heures sur vingt-quatre et les malades sont reçus dans un cadre clinique et non clinique. Force est de constater que l’état de cet hôpital, est constitué d’une structure vétuste, déversement des eaux usées dans les lacs qui l’entourent, à cause de la vétusté de la canalisation qui est en fonte. Faute de maintenance, bon nombre d’opération de réhabilitation ont été vaine et renvoyer à postériori. Celle-ci devait toucher quelques pavillons. La direction de la Santé et de la Population (DSP) a, à mainte occasion, demandé au ministère de tutelle de fermer et désinfecter cette infrastructure qui ne répond plus aux normes. Néanmoins, la DSP avait, après coup, demandé de revoir à la baisse le nombre des hospitalisations au sein de cet établissement, notamment à travers la diminution des évacuations depuis les wilayas disposant d’hôpitaux de maladies psychiatriques. L’hôpital ne peut plus recevoir les malades de plus de 4 wilayas. Face à une telle situation, on comprend la raison qui fait que les malades sont désormais prises en charge dans la communauté.
Hadj H