Nazih Berramdane réaffirme à partir d’Oran: La nouvelle constitution élargit les prérogatives de la société civile et l’associé dans la prise de décision
Pour sa nouvelle sortie sur le terrain dans le but de rencontrer la société civile, Nazih Berramdane, conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, s’est rendu, hier, à Oran, où il a rencontré des représentants du mouvement associatif de la wilaya. La rencontre a été l’occasion pour Nazih Berramdane de réitérer la volonté et l’engagement des hautes autorités de l’Etat à mettre tout en œuvre afin que la société civile puisse jouer pleinement son rôle. Le conseiller à la présidence a expliqué que le projet d’amendement de la nouvelle constitution a élargit le rôle de la société civil, en donnant une forme d’organisation, d’accompagnement et de réhabilitation, notamment pour la communauté nationale à l’étranger, dans la contribution à la prise de décision. M. Berramadan a, également, rappelé l’introduction de 6 articles, à savoir l’article 10,16,53, 60 et 205, consacrant, la promotion et le renforcement du rôle de la société civile dans la Constitution. Le mouvement associatif sera également, en vertu des propositions formulées dans le projet de révision de la loi fondamentale du pays, un acteur agissant dans la lutte contre la corruption, tel qu’énoncé dans le troisième paragraphe de l’article 205. Ces engagements, qui visent notamment la création d’un environnement idoine tant sur le plan administratif, des lois qu’organisationnel, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale destiné à faire sortir le mouvement associatif du cadre actuel, dominé par des actions de solidarité, pour en faire un générateur de projets, dont l’impact sur le citoyen est plus efficient, et une coordination à tous les échelons. Il ajoutera que le rôle du mouvement associatif classique s’est imposé par un travail institutionnel professionnel comme de véritables acteurs et contributeurs au développement économique et social, out en soulignant la participation incontournable du mouvement associatif dans la prévention durant l’actuelle crise sanitaire du COVID 19. Le conseiller à la présidence a rappelé les engagements du président, qui visent notamment la création d’un environnement idoine tant sur le plan administratif, des lois qu’organisationnel, s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale destiné à faire sortir le mouvement associatif du cadre actuel, dominé par des actions de solidarité. L’action du mouvement associatif devra être un générateur de projets, dont l’impact sur le citoyen est plus efficient, et une coordination à tous les échelons pour faire de la société civile un élément majeur dans le processus de changement et d’une Algérie nouvelle. L’étape, que traverse actuellement le pays, a démontré l’existence d’une prise de conscience parmi les acteurs de la société civile, au travers la contribution à la prise de décision. Comme l’a promis le président de la République, le mouvement associatif sera également, en vertu des propositions formulées dans le projet de révision de la loi fondamentale du pays, un acteur agissant dans la lutte contre la corruption, tel qu’énoncé dans le quatrième paragraphe de l’article 205.
Hadj Hamdouche