LES ILES HABIBAS, LES DESSOUS D’UNE GESTION CHAOTIQUE: Le glaive de Habibas a cette fois été vain face au corsaire où ‘’Co-gestionnaire’’

Bon nombre de tragédies se sont déroulées sur l’archipel des iles Habibas et le plus récent, en date, a laissé les spectateurs et les internautes dans l’expectative, l’émoi et une immense contrariété.   En effet, le camp de base, érigé sur l’ile Habibas, ainsi que les équipements, à savoir, un groupe électrogène, ont été vandalisé au cours de ces derniers jours.  Deux abris préfabriqués (algeco) posés en 2012 ont été occupés un certain temps par les éco-gardes du CNL, puis de façon intermittente. Des aménagements prévus pour l’accueil du grand public et des scientifiques, ainsi que des locaux pour les éco-gardes du Commissariat national du littoral (CNL). Cependant, ces abris n’auraiont servis qu’aux braconniers logés par l’Etat !», nous a confié, attristé, un amoureux de ces îles, quel drôle de paradoxe. La question de la protection de cette zone se pose ainsi de manière accrue, surtout que le plan de gestion des îles demeure inexistant. D’autres questions se posent avec stridence, notamment sur les prétendus gestionnaires et collaborateur. Qui sont les acteurs de la protection du littoral et les limites de leur pouvoir, afin de mettre en lumière le décalage entre le discours des sphères politiques et la gestion effective par les acteurs locaux. Pourtant, un schéma de gestion, rédigé entre 2005 et 2007 par des experts nationaux et internationaux, détermine les directives pour une exploitation optimale de l’archipel des îles Habibas.  Ce schéma devait définir, en somme, le droit à l’accès en respectant certaines règles, interdiction de pêcher, de bivouaquer, définition de sentiers de circulation réglementée sur l’archipel, protection des sites de nidification d’espèces rares et fragiles d’oiseaux…  Quelques années plus tard, rien n’a été fait. Pis encore, les bailleurs de fonds, revenus faire un point de situation avec les gestionnaires de l’archipel, sont rentrés déçus et ont gelé leur collaboration. La situation ne cesse d’empirer et voilà que des pirates des iles en viennent à vandalisés le matériel et logistique dédié à la gestion de cet archipel.  Cependant les iles Habibas demeure incontestablement un très bon filon, pour les associations budgétivores, qui après nombre de coup fourré  ‘’lucratif’’, à savoir un récif artificiel stérile, à l’exception de l’accouplement d’un Calamar, ce projet fut complètement détruit, par le chalutage de fond marin des  chalutiers et ce à défaut de suivi et de surveillance. Le pire est que les co-gestionnaire se remette nt dans la partie mais cette avec l’agence de coopération Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et le notre Ministère de l’Environnement pour un diagnostic global du système de gestion actuel de la réserve naturelle marine des Iles Habibas et les Co-gestionnaires de l’ile. Les co-gestionnaires du CNL ne sont autres que les membres de Barbarous, qui n’active que dans leur leurs intérêts personnels et oublient l’objectif principal de la création de cette association, qui reçoit des dons pour financer la préservation du littoral ; le dernier en date était de 21 000 euros, sans oublier celui de 43.000 euros, depuyis la classification de l’ile plane.. Que se passera-t-il encore, à ce nnveau, on est en droit de se poser la question car sur l’île, aucun sentier n’a été aménagé, le quai d’accostage des bateaux est dans un état lamentable, aucune plaque signalétique n’indique que c’est une réserve protégée et sa réglementation, aucune plaque n’indique les lieux remarquables de l’île et leurs histoires, aucune construction n’a été faite pour l’accueil des éco-gardes, les scientifiques et le grand public, comme le prévoit le schéma.  En voulant dresser un bilan, que ces Co-gestionnaires n’ont jamais daigné effectuer, mis à part quelques travaux réalisés bénévolement par des membres de cette association, rien de concret n’a été fait pour la préservation de l’île Plane, classée réserve naturelle. Les responsables de Barbarous vantent leurs mérites et les travaux réalisés, notamment le bateau scientifique qui ne dispose même pas d’un thermomètre. Où est ce récif artificiel tant vanté par les actuels responsables de l’association ? Sur le terrain, rien ne subsiste. Le récif artificiel n’a tenu que trois mois, avant d’être détruit par un chalutier, il y a quatre années. Où est cette association co-gestionnaire qui s’est proposée de s’occuper de l’île Plane ? Cette dernière est devenue une décharge à ciel ouvert.  Pourquoi le braconnage persiste-il alors qu’il est strictement interdit ? Que font les  co-gestionnaires de l’archipel de leur temps alors que tout est à l’abandon, comme l’illustrent les photos ? Où sont passés les fonds et subventions alloués à cette association ? L’archipel serait-il devenu une propriété privée où tout se dégrade au vu et su des responsables de l’organisme de l’Etat ?  Nous espérons que la ministre de l’Environnement relèvera ces quelques anomalies que nous venons de soulever et demandera des comptes à tous ceux qui sont en charge de la gestion catastrophique de cet archipel.

 

 

Hadj Hamdouche

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