Le Président Tebboune : ces législatives sont le deuxième jalon dans l’édification d’une Algérie nouvelle et démocratique

Après avoir accompli son devoir électoral, et au sortir du bureau de vote, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est félicité de l’accomplissement du deuxième jalon dans la construction de l’Algérie nouvelle.

« J’ai accompli, en tant que citoyen mon devoir électoral, dans ces élections qui constituent la deuxième pierre angulaire dans le processus de changement et le fondement d’une Algérie nouvelle », a déclaré d’emblée le président de la République et de souligner « une Algérie démocratique et plus proche que jamais du citoyen » avant de se féliciter de cette réalisation, donnant rendez-vous lors de « la dernière étape » du changement à l’occasion des prochaines élections communales et de wilayas.

Le président de la République a tenu à remercier la presse nationale et internationale venue couvrir l’évènement qui, à leur tour, ont profité par là même à l’interroger à ce propos.

A la demande de savoir son sentiment envers cette étape dans le processus du changement des institutions, le président de la République a estimé que « Nous sommes sur la bonne voie, preuve en est les attaques et critiques ciblant l’Algérie qui, aujourd’hui, accède à la démocratie par les grandes portes en donnant réellement la décision souveraine au peuple ».

« Personnellement, en tant que président et citoyen, je crois résolument en l’article 7 de la Constitution qui donne le pouvoir au peuple qui l’exerce via ses représentants élus », a-t-il poursuivi.

Le président de la République a indiqué, dans ce contexte, que « la démocratie veut que la majorité respecte la minorité, mais la décision demeure entre ses mains ».

Après avoir rappelé que voter se veut « un devoir national », le président de la République a évoqué les prévisions concernant les résultats de ces échéances, indiquant à ce propos: « J’ai déjà déclaré que le taux de participation ne m’intéressait pas. Ce qui m’importe est que ceux qui sortiront de l’urne détiennent la légitimité populaire qui leur permettra, demain, d’exercer le pouvoir législatif ».

A la question relative aux « boycotteurs », le président de la République s’est dit « respectueux de leurs choix libre » à la seule condition que « le boycott ne soit imposé aux autres citoyens ».

« Tout un chacun est libre de s’exprimer comme bon lui semble, dans le respect de l’autre, et sans enfreindre la liberté d’autrui », a-t-il souligné précisant que « la démocratie suggère que la majorité se doit de respecter la minorité mais elle détient le pouvoir de décider ».

A l’interrogation de savoir quelle forme de gouvernement (technocrate ou de politiques) va émerger de cette compétition, le président de la République dira que « c’est les résultats des législatives qui en décident conformément à l’esprit de la Constitution de novembre 2020 ».

La Constitution stipule, explique-t-il, les deux cas de figure selon que la majorité parlementaire émergera de l’opposition ou des fidèles du programme présidentiel.

Et dans les deux cas de figure, dit-il, nous avons une décision à prendre. Laquelle décision « sera prise conformément à la vraie démocratie », a-t-il fait savoir.

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