Le message de Boukadoum à l’occasion du 66e anniversaire de la Conférence de Bandung
La rencontre afro-asiatique, communément dite conférence de Bandung, en Indonésie, a marqué le début des participations aux rencontres internationales du Front de libération nationale (FLN), indique dimanche le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum.
Dans un tweet diffusé à l’occasionde la commémoration du 66e anniversaire de la tenue de la conférence de Bandung, du 18 au 24 avril 1955 en Indonésie, le chef de la diplomatie algérienne précise que « ce genre de rencontres ont permis de porter la voix du peuple au niveau international».
Cette rencontre afro-asiatique à laquelle avait pris part une délégation du FLN présidée par Hocine Ait Ahmed et M’hamed Yazid, avait créé une possibilité pour l’Algérie de pouvoir défendre son point de vue et de pouvoir faire connaitre sa Révolution, ajoute le ministre.
Il faut savoir que la conférence de Bandung n’a pas tardé à porter ses fruits, puisqu’en décembre de la même année, six Etats d’Asie et d’Afrique, notamment le Cambodge, Sri Lanka, Jordanie, Laos, Libye et le Népal avaient été admis à l’ONU, et 6 autres les ont rejoints durant 1956 et 1957. Il s’agissait du Japon, Maroc, Soudan, Tunisie, Ghana et de la Malaisie.
Signalant que, durant les dix années qui ont suivi la tenue de la conférence de Bandung, 31 pays africains, dont l’Algérie, ont arraché leurs indépendances, marquant par là la fin de l’ère coloniale, à l’exception de la Palestine qui vit encore sous le joug de l’occupation israélienne et le Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, dont le peuple mène aujourd’hui un rude combat pour son autodétermination.