Ils sont venus ils sont tous là !

Ils étaient tous là ou presque aux funérailles de Khaled Nezzar, certains aux larmes, d’autres paraissaient plus souriants peut être en raison des retrouvailles. Leur présence au cimetière d’Alger aura fait passer le décès de l’ex ministre de la défense en second plan, c’est du moins ce qui a été constaté lors des discussions d’une large partie de la population qui en a fait le sujet dans les cafés de la ville.

Des figures qui rappellent une période bien instable et pas très certaine dans le pays, certains que l’on pensait en détention, d’autres en escapade hors du pays. Mais ce qui est certain, c’est que les photos prises lors de ces funérailles, ont eu un effet sur la population qui a vécu l’avant et le pendant du Hirak avec ses multiples bouleversements, Flen n’était pas en prison, l’autre n’était-il pas en résidence surveillée et encore l’autre flen n’était-il pas impliqué dans certaines affaires qui ont conduit à la dilapidation du pays. C’est dire le choc pressenti en voyant tout ce beau monde aux funérailles. Soit on joue sur l’amnésie collective des algériens, soit c’est juste que les algériens n’ont toujours pas cette maturité d’esprit pour saisir et comprendre, ce qu’est la Réalpolik, ce concept qui correspond à l’origine à une tentative de résoudre un problème de politique intérieure.

Est-ce un retour sur la scène ou est-ce une apparition pour jauger la réaction de la population ? Si toutefois bien sur, on tient compte de l’avis de cette population qui n’a que trop souffert de décisions prises toujours sans elle.

Quelques jours avant ce rassemblement funéraire, on a eu droit au retour ou à une sorte de réhabilitation de l’éternelle cheffe de file du parti des travailleurs, Louisa Hanoune puisque c’est d’elle qu’il s’agit, qui a été reçu à la présidence et à sa sortie devant les médias qui lui ont offert la tribune, elle reprendra son langage qu’elle tenait a ses début bien avant son septième mandat, parlant et se souciant des intérêts du travailleurs. Comme si de rien n’était, Louisa nous revient, elle qui est citée dans la fameuses réunion secrète qui a mis le feu aux poudre et ou l’on décidait de qui choisir à la tête du pays. Décidément la démocratie n’est que cette illusion qu’on laisse au petit peuple considéré comme un éternel immature.

Sommes-nous à un Acte Bis de réconciliation nationale ou de concorde qui ne dit pas son nom ou est-ce une forme d’amnistie générale comme l’a fait en dernier lieu, ce pays d’Afrique subsaharienne ? L’avenir proche nous révélera-t-il les raisons de ces apparitions dont les ballons sonde semblent de temps à autres apparaitre dans le ciel algérien.

Zitouni Mustapha

 

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