Élection Présidentielle anticipée du 7 septembre: Les formations politiques sollicitent le président pour un second mandat

« Au nom de tous nos cadres, élus et militants, nous appelons le président de la République à se porter candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain » C’est en ces termes que le secrétaire général du RND s’est adressé à ses militants lors de la session extraordinaire du Conseil national du parti. Des vœux qui emboitent le pas à d’autres partis qui avaient appelé le président de la République à briguer un second mandat dans le but affirment-ils de mener à terme, les réformes structurelles engagées par l’Algérie durant le premier mandat de Abdelmadjid Tebboune.

A ce jour, elles sont 14 formations politiques qui ont lancé cet appel en direction du président de la République qui ne s’est pas exprimé sur la question.  Le mouvement El Bina, le FLN, El Moustakbal, le RND avec les autres partis qui ont formé une coalition en soutien au président de la République.

Pour le Rassemblement national démocratique, cet appel est motivé par le souci de «mener à terme» les réformes structurelles engagées par l’Algérie durant son premier mandat et «atteindre leurs objectifs. Nous nous attendons à cueillir, durant le prochain mandat, les fruits de ces réformes, avec la matérialisation du décollage économique, dont les contours commencent à se dessiner dans divers domaines», est-il précisé ans le communiqué final des travaux du Conseil national.

Ce dernier appelle, à ce sujet, les cadres, les élus et les militants du parti à la «mobilisation» dans l’optique de «sensibiliser» le corps électoral à «l’importance» de répondre à l’appel de la patrie en prévision de ce rendez-vous «important», lors duquel le peuple algérien élira, «démocratiquement et souverainement», le président de la République qui présidera aux destinées du pays durant les cinq prochaines années. Aux yeux du RND, cette démarche vise à «préserver» les acquis sociaux dont jouissent les citoyens algériens, notamment face aux «défis à venir» qui exigent la «consolidation des acquis», avec la «même détermination», la «même volonté» et la «même vision prospective», qui animent, selon le parti, le président de la République. Pour le front El-Moustakbal, il est question de «poursuivre» le programme de réformes «ambitieux» entamé par le Président Tebboune. Fateh Boutbig a déclaré que la position du parti découle d’une «conviction sincère qui privilégie les intérêts supérieurs du pays pour la préservation de sa stabilité, de sa sécurité et de la cohésion de ses institutions». Il a réaffirmé, à cet effet, le soutien de sa formation au «projet de réformes, de renouveau et de modernisation des institutions sur des bases solides»

Le parti Sawt Echaâb a appelé, lui aussi, le président de la République à se porter candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, arguant, par la voix de son premier responsable, la nécessité de «conforter la stabilité politique, socioéconomique et sécuritaire de l’Algérie». «L’appel lancé au Président Tebboune à briguer un deuxième mandat vise également à lui permettre de parachever son bilan positif au titre de ses 54 engagements», a expliqué Lamine Osmani, à l’issue de la session du Conseil national du parti. Il a affirmé que cette décision «traduit l’adhésion à la démarche visant à faire prévaloir les intérêts supérieurs de la nation, en vue de préserver la sécurité de notre pays et de le protéger contre les campagnes hostiles de déstabilisation qui le ciblent».

Zitouni Mustapha

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