Conférence mondiale des présidents des Parlements: Boughali propose la création d’une commission parlementaire consultative à l’ONU
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a appelé, jeudi depuis Genève (Suisse), à ouvrir la voie aux représentants des peuples afin de contribuer de manière active et sérieuse à la prise de décisions mondiales et de les impliquer régulièrement dans les différentes activités et initiatives des Nations Unies, proposant la création d’une commission parlementaire consultative auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), regroupant des représentants des parlements des Etats membres, indique un communiqué de l’APN.
Intervenant lors des travaux du Comité préparatoire de la 6e Conférence mondiale des présidents de parlements en 2025, M. Boughali a souligné « le rôle central de la diplomatie parlementaire, à travers les parlements nationaux ou l’Union interparlementaire (UIP), dans le soutien aux activités de l’ONU et le renforcement de son action multilatérale, ainsi que ses efforts pour combler le fossé démocratique observé dans les relations internationales ».
Le président de l’APN s’est dit convaincu qu' »en associant les représentants des peuples dans la prise de décisions mondiales et en tenant compte des opinions et des propositions des parlementaires notamment au sein de l’ONU, cela peut changer le cours du monde entier ».
Evoquant ce qui a été réalisé lors des précédentes conférences sur l’action parlementaire, M. Boughali a salué le soutien apporté par l’UIP, notamment aux Parlements à faibles ressources financières et logistiques pour renforcer essentiellement le processus de numérisation, désormais indispensable pour le développement des administrations et leur gestion.
A cette occasion, M. Boughali a passé en revue l’expérience du Parlement algérien, en insistant sur la réalisation du principe d’association des femmes et des jeunes à la vie politique et parlementaire en particulier.
Pour ce qui est des efforts d’actualisation de l’arsenal juridique pour faire face aux défis mondiaux, il s’est interrogé sur la capacité des pays et des peuples encore sous occupation, souffrant d’oppression, de racisme, de famine et d’exode à réaliser au moins un des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
M. Boughali a cité l’exemple de « la Palestine où des milliers d’innocents sont morts en quelques mois et du Sahara Occidental, estimant qu’ils sont encore loin de réaliser l’objectif 16 relatif à +la paix+ étant toujours sous occupation coloniale, conclut le document.