ALORS QUE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES FERMENT LEURS PORTES : Les parents d’élèves otage de la pandémie et le retard du programme scolaire

Depuis la propagation de la pandémie de Covid-19, Le système éducatif connaît une nouvelle tendance, qui serait en l’occurrence les cours particuliers supplémentaires, de rattrapage. Depuis la suspension des cours, qui a commencé, cette année scolaire, avec une dizaine de jours,  le phénomène  reprend de plus belle et continue à prendre de l’ampleur.  Aujourd’hui, la pratique est admise un peu partout à Oran, faisant que, élèves et parents deviennent, par glissement, otage de cette nouvelle vague pandémique et d’un manque de moyen pédagogique (cours à distance). Craignant que la situation ne perdure, les parents ne veulent que leurs enfants ne s’enfoncent dans le retard du programme scolaire, qu’ils subissent depuis deux ans déjà. Sournoisement,  c’est une sorte d’école parallèle qui se met en place, bousculant les mesures sanitaires imposé par la tutelle. La question qui revient avec insistance, à quoi servirait-t-il donc, de suspendre les cours si les enfants ne sont pas confinés chez eux. La crise sanitaire que notre pays traverse depuis mars 2020 a imposé à l’école des arrêts inédits.   Notons que cette catégorie est aussi frappé de plein fouet par la pandémie, qui enregistre pas moins de 05 à 06 enfants quotidiennement, révèlent le Dr Boukgari Youcef, chef de service prévention à la direction de la santé et de la population d’Oran. cette nouvelle vague se conjugue avec la rentrée des vacance de fin d’année, un événement qui suscite davantage d’inquiétude quant à l’explosion des cas positifs, une contamination par la Covid-19 en constante augmentation et qui tourne autour 133 cas hospitalisé à l‘EHS Canastel, entre le mois de décembre 2021 et janvier 2022. Ces chiffres ne concernent que les enfants âgés de 0 à 16 ans admis dans cet hôpital pédiatrique.

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