LES ENSEIGNANTS MAINTIENNENT LE STATUT-QUO: Les parents d’élèves parlent d’année “noire”

Après deux semaines  de grève, les parents et des élèves se sont manifestés en pleins sit-in, pour exprimer à leur tour la crainte d’une année blanche. En effet, à ce stade du calendrier pédagogique le spectre de l’année blanche se fait sentir. À moins de deux mois de la fin de l’année scolaire, est-ce qu’il est possible de sauver l’année ? D’aucuns estiment qu’il faudrait élaborer un plan spécial pour sauver l’année scolaire en supprimant les vacances printanières et en sacrifiant quelques week-ends. Pour rappel, l’année scolaire prendra fin officiellement, tel que prévu dans le calendrier du ministre de l’Éducation nationale, le 30 mai  prochain, pour cause des élections législatives du 12 juin prochain.  Force est de reconnaitre, pour chacun, la perturbation qui intercale les cours et faisant assumer aux responsables la détérioration de la situation de l’éducation et la crise de l’enseignement. Le rythme de la contestation des enseignants, face à la situation socioprofessionnelle qui prévaut, tend à déduire que les élèves aussi sont en plein bourbier, baignant dans un cercle vicieux. S’agissant des examens et compositions de trimestre, les  parents affirment que, même si reprise se faisait dans l’immédiat, les enfants ont perdu la concentration en raison du conflit entre le ministère de l’Éducation et les enseignants. Tout en déclarant leur soutient au enseignant,  mais rejetaient la manière de faire valoir leurs droits, soulignant qu’ils ne pouvaient pas perturber les cours toute l’année scolaire.  Une directrice d’école interrogé dira pour sa part, que c’est plutôt le spectre de l’année “noire” est plus proche, en allusion à une année blanche. Plusieurs établissements scolaires, entre écoles primaires, collèges et lycées, de la wilaya d’Oran  maintiennent le statut quo. Un unanimement, nul ne peut prévoir un retour des élèves sur les bancs des écoles.  Conséquence : les parents d’élèves ne savent plus quoi dire et  objectivement les enseignants ne peuvent pas non plus, renoncer à leurs revendications. C’est du moins le sentiment partagé par les personnes interrogées dans le cadre de cet article. Pour une raison bien simple, a dénoncé un membre de la Fédération des parents d’élèves : “la problématique se situe depuis les grèves cycliques, qui avaient affecté déjà la scolarité des élèves dans de nombreux établissements, c’est dire que la tâche de sauver l’année scolaire relève d’un miracle.”

Hadj H

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