LA TUTELLE APPEL A EXPLOITER LES STOCKS EN VUE DE GENERER DES REVENUS: 850 tonnes de déchets accumulés, collecté en quelques jours d’arrêt des CET

L’accumulation des déchets engendré durant la dizaine de jours de grève des CET a atteint dans le groupement d’Oran pas de 850 tonnes matières. Pour se faire, une large campagne de volontariat a été organisée dernièrement pour nettoyer les différents sites, avec la participation des autorités locales et des associations. Cette initiative a permis de collecter quelque 850 tonnes de déchets accumulés. Tenant compte du volume collecté quotidiennement par le circuit régulier, la masse atteint un volume conséquent en déchets ménagers.  Rappelons que des études sur la collecte des déchets au niveau de la commune d’Oran qui se répercutent négativement sur l’environnement, escompte plus de 550 tonnes de déchets par jour et que 86% de ce volume de déchets est levé par les agents de collecte et 14% restent dans la nature, soit 77 tonnes par jour.  L’estimation énergétique de nos déchets est incommensurable.  La préconisation  de la ministre de l’Environnement, Dalila Boudjemaa,  a lors de sa dernière sortie sur le terrain, mis l’accent sur l’impératif pour les Centres d’enfouissement technique (CET) d’exploiter leurs stocks importants de déchets en vue de générer des revenus. Cette stratégie  n’est pas fortuite, car La ville d’Oran s’apprête à se dotée de trois centres de transfert des déchets ménagers. En effet, Les autorités publiques ont décidé de doter Oran de trois centres de transfert des déchets ménagers localisés en banlieue de la deuxième ville du pays. Chacun de ces centres sera équipé de stations de compactage des déchets. Ces derniers seront transférés vers des centres d’enfouissement une fois compactés. Un premier centre est déjà en cours de réalisation à Mers El Hadjadj pour accueillir les détritus de l’Est de la cité. Deux autres sont prévus à Misserghine et à Bir El Djir afin de prendre en charge respectivement l’Ouest et le Centre d’Oran. Les autorités locales doivent prochainement attribuer des terrains à ces deux projets.  Dans ce contexte, la ministre dira , « qu’à travers la vente des stocks, ces centres à caractère industriel et commercial seront en mesure de réaliser un autofinancement et d’unités de récupération, outre le financement de ses opérations », a-elle- fait savoir. Selon la ministre, « le biogaz pourrait être également extrait de ces déchets qui constituent une matière première, et ce, en coordination avec les universités au niveau national ».  « Les déchets produisent une nouvelle richesse consistant en des matières premières moins coûteuses, dont le traitement du lixiviat des déchets avec extraction d’eau pour l’utiliser à l’irrigation », a ajouté la ministre.

Hadj Hamdouche

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