Palestine: l’Algérie exige des sanctions contre l’entité sioniste pour non respect des résolutions de l’ONU
L’Algérie a exigé mardi des sanctions contre l’entité sioniste pour non respect des résolutions du Conseil de sécurité concernant la question palestinienne, tout en appelant à l’arrêt des massacres à Ghaza et des violences des colons sionistes en Cisjordanie.
« Nous exigeons que des sanctions soient prises contre la puissance occupante pour cause de non respect des résolutions du Conseil de sécurité y compris la résolution 23-34 », relative aux colonies, a affirmé le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama qui intervenait lors de la session mensuelle du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient y compris la question palestinienne.
« La situation humanitaire à Ghaza déjà catastrophique s’est dégradée davantage, les gens meurent, ils meurent de faim, c’est là la cruelle vérité à laquelle nous sommes confrontés », a-t-il martelé, affirmant que le coupable, l’entité sioniste, devait rendre des comptes.
Si les violations commises depuis neuf mois à Ghaza avaient eu lieu ailleurs, des sanctions auraient déjà été décidées, s’est-il indigné, évoquant, au passage, le récent rapport de la Commission d’enquête indépendante sur les territoires palestiniens (relevant de l’ONU, NDLR) qui a clairement fait état de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », perpétrés par l’entité sioniste.
Bendjama s’est exprimé sans équivoque sur les desseins de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza. L’objectif de la barbarie sioniste « est clair: une deuxième Nakba », a-t-il dit. « La puissance occupante a pour objectif de détruire Ghaza et de déplacer sa population », a-t-il détaillé.
Le diplomate a également attiré l’attention sur les crimes commis par les colons sionistes en Cisjordanie contre les Palestiniens, avec l’appui des forces de sécurité sionistes.
« Au titre du droit international humanitaire, ces forces ont l’obligation de protéger les civils palestiniens. Nous exigeons que des comptes soient rendus par les auteurs de ces actes de terreur », a-t-il déclaré.
Les colons sionistes sont, par ailleurs, responsables d’actes de provocation contre les lieux de culte musulmans dont principalement la mosquée Al Aqsa, « provoquant des tensions qui risquent de mener vers une nouvelle escalade », a-t-il soutenu.
« Nous condamnons ces attaques qui constituent des provocations contre des lieux saints et réaffirmons que toute la zone entourant la mosquée Al Aqsa est un lieu de culte exclusivement réservé aux musulmans », a-t-il ajouté.
En conclusion de son intervention, M. Bendjama a affirmé que personne ne pourrait chasser les Palestiniens de leur terre. « Ceux qui croient pouvoir déraciner les Palestiniens et les pousser à quitter leur terre par la force se trompent. Les plans de la puissance occupante sont voués à l’échec (…) parce que le peuple palestinien a appris de la Nakba. Il n’abandonnera pas sa terre », a-t-il clamé devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les Palestiniens « continueront leur combat jusqu’à ce qu’ils puissent jouir pleinement de leurs droits y compris leur droit à l’autodétermination avec l’établissement de leur Etat et avec Al Qods pour capitale », a-t-il conclu.