Clôture du 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique: L’Algérie se conforte de son adhésion au ‘’A3’’ pour plaider la cause africaine

Dans son discours de clôture du 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient à Oran, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a annoncé que la conférence a abouti à des réponses concertées et unifiées aux défis conjoncturelle qui se posent. En présence des participants à cette 10ème conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique,  M. Ahmed Attaf a annoncé que les travaux de cette 2ème journée ont poursuivi leur objectif de coordination et de coopération, au service des causes africaines soumises au Conseil de sécurité de l’ONU, entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) et le groupe (A3). Après les délibérations de la Conférence et à l’issue d’une séance à huit cos, qui a pris fin lundi à Oran, une déclaration du processus d’Oran a été lue par l’Ambassadeur, Bankoli Adeoye, commissaire délégué aux affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana et coordinateur des membres africains du conseil de sécurité (A3), soulignant la nécessité pour les pays africains d’adopter des réactions fermes aux fléaux qui nuisent au continent, tout en œuvrant à tarir les différentes sources du terrorisme.  La nouveauté de ce 10ème séminaire aura été la prochaine adhésion de l’Algérie et la sierra Léone au groupe des Etats africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (A3).

Lors d’une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a annoncé que l’Algérie siégera au Conseil de sécurité de l’ONU, dès le mois de janvier 2024, ce qui sera une opportunité pour plaidé d’avantage les intérêts du  continent africain. Tout en appelant à une meilleure concertation, M. Attaf a réitéré l’ambition de l’Algérie à unifiées les rangs pour affronter les défis qui se posent dans le monde à l’heure actuelle. Mettant en relief les enjeux auxquels fait face le continent, il n’a pas manqué de mettre en garde contre la menace sécuritaire, « qui prend des dimensions dangereuses et inquiétantes, à cause de l’intensification des interférences et des conflits d’intérêts  particulièrement dans la région du Sahel ».  Le ministre Attaf a indiqué que l’Afrique n’a d’autres options possibles que l’union des rangs et de la parole pour faire face aux défis, «  et pour éviter les effets des tensions et des polarisations actuelles et faire avancer ses objectifs stratégiques ». M. Attaf a souligné que la communauté internationale est témoin, actuellement, «de graves répercussions du piétinement de la légitimité internationale, du double standard  et du retour au sectarisme dans la détermination des priorités ». Intervenant devant une assistance composée du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens à l’étranger, Mamadou Tangara, en sa qualité de président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de décembre en cours, ainsi que le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, l’Ambassadeur Bankole Adeoye, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Intégration régionale de la République du Ghana et Coordonnateur des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, Kwaku Ampra Twum-Sarpong. Cette 10e édition du séminaire d’Oran a connu également une participation de haut niveau, notamment ministérielle, d’États membres du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (UA), ainsi que des membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies, en plus d’experts et de hauts représentants d’instances africaines et de l’Organisation des Nations unies (ONU), Attaf a indiqué que l’Afrique n’a d’autres options possibles que l’union des rangs et de la parole pour faire face aux défis, «  et pour éviter les effets des tensions et des polarisations actuelles et faire avancer ses objectifs stratégiques ».  Il a affirmé que l’Algérie mettra à profit son mandat de deux ans au Conseil de sécurité, en qualité de membre non permanent, pour plaider pour une meilleure représentation du continent africain au sein de l’instance onusienne.

Hadj Hamdouche

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