Hôtel de ville: Le wali d’Oran lève le gel et débloque 80 milliards pour le projet réhabilitation

En plus de la levée du gel sur le projet de rénovation des 135 immeubles vétustes à Oran, le wali d’Oran, Saïd Sayoud a également ordonné la reprise des travaux de réhabilitation du chantier de l’ancien siège de la mairie d’Oran.  Après une dizaine d’années, le projet devra incessamment relancé pour une réhabilitation complète de cet édifice et non pas seulement rustiquée la façade. En effet, le  projet avait, contre toute attente, porté sur le retapage de la façade principale et les murs extérieurs de ladite structure et rien de plus et ce, pour la bagatelle de pas moins de 26 milliards de centimes. Désormais le wali a consacré  cette fois une enveloppe 80 milliards de cts pour la prise en charge totale de ce joyau architectural. Notons qu’à l’heure actuelle, l’état de l’hôtel de ville, tant les murs et les plafonds, sérieusement altérés, notamment les structures ayant été marquées par les stigmates de l’incendie qui avait jadis éclaté touchant plusieurs bureaux par le passé. Ce projet concerne le pole le plus important de la ville d’Oran qui est situé à  la place d’armes et pour le quel l’on a du établir une analyse et étude qui aurait été, selon des informations, difficiles à vérifier, de l’ordre de 700 millions de DA. La commune qui tenait à cœur ce projet et voulant rattraper le temps perdu, aura donc lancé l’étude avec les moyen nécessaire  pour relancer la réhabilitation de la partie interne étant donné qu’il s’agit-là de la figure d’Oran. De l’avis des citoyens de cette ville, l’opération devrait nécessiter d’avantage d’argent, mais cela en vaut la peine dit-on, au vu et au su de l’importance de cet édifice. En effet, soucieuse de réhabiliter l’image d’une ville qui aspire à un rang métropolitain et méditerranéen, visait éventuellement à réhabiliter ce beau monument qui constitue l’un des patrimoines historiques de la ville d’Oran, témoin du passé civilisationnel d’Oran. Pour rappel, l’Hôtel de ville pour ainsi dire dont la première pierre fut scellée le 14 juillet 1882, a été achevé en 1888 avec la pose des sculptures en bronze des deux lions par l’architecte animalier Augustin Cain. Un vestige hautement symbolique qui devrait être ouvert aux citoyens et hôte de la ville.

Hadj H

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

vingt − 13 =