Washington appelée à soutenir la posture de l’Algérie de « médiateur de la paix »
Les Etats-Unis d’Amérique « devraient reconnaitre la valeur de la stabilité politique et économique retrouvée de l’Algérie », a souligné un analyste américain, appelant Washington à « soutenir la position algérienne privilégiée de médiateur de la paix dans les conflits » dans la région.
Au moment où certains pays voisins sont confrontés à une « instabilité accrue », Washington devrait « reconnaitre la valeur de la stabilité politique et économique retrouvée de l’Algérie », a écrit le président de « North Africa Risk Consulting » et professeur des sciences politiques à l’Université américaine Fordham, Geoff Porter, dans une analyse publiée, récemment, par le Think-tank « The Washington Institute for Near East ».
Selon cet analyste, la situation intérieure de l’Algérie est « la plus stable depuis cinq ans », expliquant cette stabilité par le fait que « le gouvernement a mis fin à une grande partie de la mainmise sur l’Etat », par des cercles non constitutionnels, une période résolument révolue.
Il a rappelé, à ce titre, que lorsque M. Abdelmadjid Tebboune a été élu président de la République fin 2019, « il a exécuté sa feuille de route vers la Nouvelle Algérie », à savoir « institutionnaliser les valeurs revendiquées par les manifestants du Hirak, adopter une nouvelle Constitution et organiser des élections législatives, suivies d’élections locales ».
« Le Président Tebboune a saisi l’opportunité de gouverner réellement », a-t-il affirmé, soulignant que le pays est désormais en mesure d’aborder les autres chantiers des réformes socio-économiques, notamment à la faveur de l’amélioration des prix des hydrocarbures sur le marché international.