WAHRAN A GAGNE SON PARI, MISSIONS ACCOMPLIE: Les Jeux méditerranéens d’Oran 2022 ont été d’un éclatant succès

A l’instar du prince Albert, le maire de Tirana (Albanie) en visite à Oran, pour assister aux JM d’Oran. Athènes, Istanbul, le Caire, Barcelone, Aman, Marseille…Oran, plus ancienne que l’homme de Tighenif, 400.000 ans, tient son rang de cité irrépressiblement méditerranéenne. Wahran, a fait son entrée fracassante dans la cour des grandes métropoles du bassin Mara Mostrum. Le mont Murdjajo, couvert d’or, d’argent et de bronze arrachés par de beaux et braves champions, a vu, le temps des JM, la basse ville s’éveiller et veiller aux chants des Festivals (raï et chanson oranaise), théâtre méditerranéen, fashion week, Salon du livre, festival «Musiqu’elles», tournois de jeu d’échecs, projection de films, divers concerts musicaux, spectacles dans les cafés et rues. L’image est belle et le ravissement, encore plus, dans les traits et l’expression des délégations étrangères et hôtes distingués. Le prince de Monaco, Albert II n’a pas tarit d’éloges. Radieuse, la grande cité de l’Ouest algérien n’a pas usurpé son statut. Pour sa part, Le maire de Tirana (capitale d’Albanie) Veliaj Erion s’est rendu, au cours de cette visite de deux jours à Oran, aux différentes infrastructures sportives qui accueillent les compétitions des JM, saluant la bonne organisation de cet événement sportif. Le maire de Tirana a également assisté à des compétitions auxquelles participent des athlètes albanais et a visité le village méditerranéen où il a rencontré la délégation sportive albanaise participante aux JM d’Oran. Veliaj Erion a exprimé son admiration pour les infrastructures et les moyens mobilisés pour la réussite de cette manifestation sportive méditerranéenne, saluant l’interaction du public algérien avec les différentes compétitions. Il a également remercié les autorités algériennes pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.  Poumon économique névralgique, siège d’une élite connectée au grand monde, elle ne pouvait que réussir ce challenge, à monter en spectacle arc-en-ciel, un évènement sportif qui passait jusque-là pour des joutes de seconde catégorie. Sa joie de vivre, qui faisait, de naguère sa carte d’identité, a été inoculée, pas seulement au pays profond, mais a irradié les pourtours Nord et Sud. Une belle revanche sur des décennies d’enfermement, de black-out et de repli sur soi. Les belles infrastructures réalisées pour les Jeux, l’organisation impeccable… et plus que tout, l’image lissée d’un pays et d’une société incontestablement tolérante, moderne, en progrès permanent et soluble dans la culture universelle. Pays accueillant, melting-pot culturel ayant assimilé bien des héritages civilisationnels, des siècles berbéro-punique, aux époques romaines, andalouse, hispanique, turque, française, El Bahia a honoré ses mythes et ses vieilles légendes méditerranéennes, exhibé ses joyaux dont le savoir-vivre et surtout le vivre ensemble, ont toujours été l’alpha et l’oméga. Félicitations aux concepteurs, organisateurs de ces grandes joutes : challenge réussie pour l’Algérie qui confirme, en passant, la capacité de son Etat à assurer le haut niveau dans l’organisation des grands rendez-vous internationaux. Si les bienfaits ; sur l’économie locale, le tourisme, les retours sur investissement ­— plusieurs centaines de millions d’euros de budget alloué—, leurs effets, bien qu’à retardement, sont inexorables. Missions accomplie !

Hadj Hamdouche

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