Vers des mécanismes permettant aux agriculteurs ayant bénéficié de crédits bonifiés de différer le règlement de leur dette

Les services du ministère de l’Agriculture et du Développement rural s’emploient, en coordination avec les organismes concernés, à « trouver des mécanismes permettant aux agriculteurs ayant bénéficié crédits bonifiés de différer le paiement de leurs dettes », a indiqué, dimanche après-midi à Constantine, le secrétaire général du ministère, Hamid Bensaïd.

Dans une déclaration à la presse en marge du 4ème Forum national pour le développement de la filière céréalière, organisé à la Maison de la culture Malek-Haddad, M. Bensaïd, a affirmé que « plusieurs propositions ont été étudiées pour apporter des solutions aux problèmes rencontrés par les professionnels du secteur agricole », précisant que des réunions consacrées au différé en question ont eu lieu avec les responsables des banques spécialisées dans le financement des agriculteurs.

Le même responsable a ajouté que cette disposition s’inscrit dans le cadre des mesures initiées par le ministère pour promouvoir le secteur, telles que la fourniture de tous les intrants agricoles (semences et engrais) aux agriculteurs pour la campagne de labours-semailles 2023-2024, l’octroi de prêts incitatifs, ainsi que l’indemnisation des agriculteurs affectés par les pertes occasionnées par les perturbations climatiques.

Selon M. Bensaïd, l’Algérie s’active aujourd’hui pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire, s’orienter vers l’exportation, à travers l’exploitation optimale des terres agricoles, en particulier dans les zones sahariennes, et investir dans l’élément humain.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a également fixé des objectifs à moyen et long terme, et pris d’autres mesures, telles que l’augmentation de 30 pour cent du prix d’achat des céréales auprès des agriculteurs, l’augmentation de la prime de collecte des légumes secs et l’exclusivité de l’importation de légumes secs à l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) afin de protéger le produit national et de réduire drastiquement les importations, a encore souligné le SG du ministère.

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