SIEGE DES GRANDS INVALIDES DE GUERRE D’ORAN: Vibrant hommage au moudjahid Djeffal Miloud dit « Abderahmane »

Un émouvant hommage a été rendu ce mardi 14 décembre au Moudjahid Djeffal Miloud au nom révolutionnaire « Abderahmane », commémorant 20 années après son décès en 2001, une commémoration organisée au siège des grands invalides de guerre « Si Boucif » a Oran, conjointement par l’organisation des moudjahidine et ayants droit et des grands invalides de guerre de la wilaya d’Oran et en collaboration avec la famille du moudjahid défunt, dont sa veuve, ses enfants et petits enfants, qui ont partagé ce moment solennel avec des représentants de la famille révolutionnaire, des amis et proches ainsi que des compagnons qui ont connu le moudjahid Djeffal Miloud.  Ainsi et après avoir écouté l’hymne nationale « Kassaman » en l’honneur des glorieux martyrs de la noble révolution, des intervenants se sont succédés pour apporter des témoignages sur le parcours du combattant natif de la Casbah d’Alger, un certain 2 janvier 1930. Un cours métrage documentaire a été diffusé pour la circonstance montrant les faits d’armes et multiples actions du Moudjahid et les postes clés qu’il a eu à occuper notamment au sein de la cellule de l’ALN au Maroc, ou il a été retenu par le Grand responsable de organisation secrète de l’époque, Mohamed Boudiaf en l’occurrence.  Le moudjahid, Djeffal Miloud dit « Abderahmane » avait été mandaté pour une sensible mission de transport d’armes depuis la ville marocaine d’Oujda vers la ville frontalière de Maghnia. Plus tard, il prendra part a des opération auprès d’autres cellule de l’ALN ou il fut blessé lors d’un accrochage. Il sera soigné dans un hôpital à Oujda, mais voudra toujours rejoindre les maquis algériens, pour prendre part à la bataille révolutionnaires menée par ses frères d’armes. Après l’indépendance, il occupera des postes importants, notamment en créant la première promotion de police qui restera un des moments cruciaux de sa vie. Il quittera la vie publique pour se consacrer à sa famille après tant d’années de glorieux combats.  Azzedine l’un de ses jeunes fils, fera un témoignage poignant sur son père et sur son mode d’éducation qu’il a enseigné a ses enfants et au respect de la religion, de l’amour d’autrui et de la vision qu’il avait de l’Algérie dans ses aspects social, culturel et surtout de l’avenir qu’il préconisait aux jeunes générations montantes.  Cette matinée de décembre 2021 qui coïncidait aussi avec la commémoration des évènements du 11 décembre 1960, aura été riche en émotion, ou l’on sentait que le devoir de mémoire continuait auprès des générations, notamment sur les sacrifices consenties par nos parents pour que vive notre Algérie, libre et indépendante.

ZITOUNI MUSTAPHA

 

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