Qui veut spolier le Hirak ?
Célébrer le hirak, semble devenir le leitmotiv de certaines voix et de certains partis honnis hier mais qui par enchantement le temps d’une année, ces détestés du peuple jouent la carte de « ce n’est pas moi c’est lui » et reviennent sur la devant de la scène pour parler au nom du Hirak.
Un FLN qui annonce vouloir lancer ses habituelles festivités, financées par l’argent du peuple pour célébrer l’anniversaire du Hirak. Toute honte bue, le FLN veut se donner une nouvelle virginité alors qu’il a été le premier à subir les « Dégage » du Hirak. On ne peut oublier le monde qui se bousculait pour se faire voir à la Coupole, la fameuse « Kaa Baydawiya » pour participer au cautionnement officiel d’un 5ème mandat et qui veulent absolument monter dans ce train Algérie qui peine toujours à se mettre sur rails.
Mais qui a dit que le Hirak avait besoin d’un anniversaire, une pratique en somme inutile qui n’apporte rien de bon au peuple ? Depuis quelques temps, le mouvement populaire spontané est sur toutes les lèvres et tout le monde se fait entendre pour le spolier aux véritables Hirakistes qui ont dit Non à Un « 5ème Mandat » qui était sur le point d’être lancé. Ces hirakistes ont aussi dit Non à la Mafia Politico-financière qui a gangréné le FCE avec ses patrons véreux, ce qui a d’ailleurs poussé, les actuels patrons à changer le nom de leur orgnaisation, tellement le mal était profond.
Mais au fait, que dit la rue algérienne depuis quelques temps, la corruption est encore omniprésente, la bureaucratie et ce sont des ministres qui le confirment dont celui de la justice, est toujours présente dans toutes les administrations, le pouvoir d’achat est au plus bas, les pauvres salariés hésitent entre payer leur quittance d’électricité ou aller voir le médecin pour leurs enfants alors qu’il n’est même plus question de parler d’aller chez le dentiste. La situation a empiré avec l’apparition du maudit Virus qui n’a fait que faire basculer ce qu’on désignait comme « classe moyenne » en classe démunie.
Pendant qu’une grande partie des algériens pensent a comment finir les fins de mois, des opportunistes, s’incrustent en usant du contexte du Hirak pour se replacer et obtenir des portefeuilles dans le prochains gouvernement.
Une année après le hirak lancé par le peuple le 22 février, les mauvaises pratiques sont toujours là et ce n’est pas un gouvernement voulu par Bengrina et son parti du Bina et encore moins par El Moustakbel de Belaid Abdelaziz ou encore le Jil El Jadid et ses quatre chats qui mèneront l’Algérie vers la sortie de crise tant espérée depuis l’inachevé congrès de la Soummam.
Cela dit, ce ne sont pas tous les marcheurs et toutes les grosses gueules qui ne se retiennent pas pour donner des leçons de « démocratie » sur Facebook qui voudraient vraiment que l’Algérie fasse ce pas vers l’émancipation et le progrès, ceux-là, bien au contraire ne font que diviser les algériens entre eux pour continuer à faire leurs petites affaires comme ils le faisaient du temps des mandats passés.
Zitouni Mustapha