PROGRAMME DES 100 LOCAUX PAR COMMUNES DANS LA WILAYA D’ORAN: Le wali ordonne le recensement de ce patrimoine et le mettre au service des artisans et des PME-PMI
La wilaya d’Oran a entamé l’opération de recensement des locaux commerciaux, réalisé dans le cadre des 100 locaux par commune, qui demeurent toujours non exploité à Oran. Selon les services de la wilaya, l’opération vient en application d’une instruction du wali d’Oran pour mettre un terme à l’anarchie qui prévaut dans la gestion de ce patrimoine. Le wali veut en faire un moyen pour créer une dynamique de création d’emploi, notamment dans le secteur de la PME-PMI et le mettre au service des micros entreprises et artisans de la wilaya d’Oran. Réalisé dans le cadre du programme dit de l’ancien président de la République, sont dans un état lamentable. Si certains d’entre eux ont été carrément verrouillés par leurs acquéreurs, qui pour la plus part vivent à l’étranger ou d’autres qui ont été tout simplement déviés de leur vocation. Saccagés et livrés au pillage des délinquants qui y ont trouvé refuge, la plupart des locaux construits dans le cadre du programme visé offrent aujourd’hui un spectacle désolant. Très peu de bénéficiaires ont lancé leurs activités, alors que ce projet qui date de l’année 2006, semble voué à l’abandon alors que leur distribution, effectuée en 2013, avait provoqué un tollé général de la part des non-bénéficiaires qui ont dénoncé, selon eux, des irrégularités dans la gestion des dossiers. Actuellement la majorité de ces locaux sont toujours fermés, abandonnés et sans aucune perspective. Certains ont été jusqu’à les mettre en location et les exemples sont légion, notamment à Bir El Djir, entre autres daïras et communes. Depuis pas mal d’années, des ultimatums sont successivement lancés aux bénéficiaires leur enjoignant d’entamer leurs activités dans les plus brefs délais, faute de quoi leurs contrats de location seront résiliés et réattribués à ceux qui ont été écartés, mais sans succès. Les bénéficiaires ayant maintenu leurs locaux fermés justifient cette situation par l’absence de sécurité et de commodités, notamment le manque d’eau, d’électricité et de sanitaires. D’autres bénéficiaires évoquent plutôt le mauvais emplacement des locaux ou la superficie qui ne conviendrait pas à l’activité prévue. En revanche, plusieurs locaux professionnels sont squattés par des familles créant des ‘’gourbis’’ en pleine agglomération. Ces dernières aussi revendiquent leur relogement et déplorent les mauvaises conditions dans lesquelles elles vivent. En effet, des familles, avec enfants, ont occupé ces locaux, ayant trouvé refuge dans ces locaux abandonnés.
Hadj Hamdouche