PROGRAMME DES 100 LOCAUX À ORAN : Un concept qui pèse lourd sur les budgets des communes
Des jeunes oranais ne cessent de se poser la question du devenir des 100 locaux par commune de l’ancien président de la république. Le dernier sit-in en date s’est tenu par des jeunes, résidant dans localités des 300 logements de Mers El Hadjdadj, pour protester sur l’état dans lequel se trouvent les100 locaux destiné aux jeunes. Ces jeunes déplorent les irrégularités et laxisme des autorités locales pour l’attribution de ces locaux. Non seulement les jeunes dénoncent le blocage, mais encore, ces derniers veulent attirés l’intention du wali sur la situation actuel de ces locaux. Réalisés sans étude de faisabilité ni d’impact, les locaux dits de l’ancien président ont été un énorme gâchis qui pèse, encore, lourdement sur les budgets des communes. Une problématique qui perdure dans le temps sans qu’aucune commune n’ait pu trouver une solution pour la gestion et l’attribution de ces locaux. Rien ne va plus, même le choix des assiettes foncières pour réaliser ces équipements ne répondait à aucune logique, tout comme la conception architecturale, conçue parfois en R+2, qui frôlait le ridicule. Le cas de ces locaux n’est pas unique puisque nombre des locaux réalisés dans le cadre du même programme sont réalisés dans des endroits isolés dans la plupart des cas, ne disposant ni de VRD, ni d’électricité, ni de sanitaires. Par ailleurs, les locaux en question ont également fait l’objet d’actes de vandalisme. Des locaux ont été délestés de tout ce qui est transportable, portes, fenêtres, grilles extérieures… Une véritable razzia et une grande perte pour tous. Au niveau de la wilaya d’Oran, comme partout ailleurs, des centaines de milliards de centimes ont été consacrés à l’opération, mais ni la réalisation, ni encore moins l’attribution de ces locaux n’ont été à la hauteur du programme. Ces locaux doivent être attribués à des jeunes avec un savoir-faire et jouissant d’une qualification professionnelle après une étude minutieuse des demandes d’acquisition déposées par des milliers de souscripteurs à Oran. Ces locaux à usage professionnel et artisanal sont destinés aux chômeurs entrepreneurs âgés de 18 à 50 ans, ayant engagé un projet de micro-investissement par le biais de l’un des dispositifs d’aide à l’emploi.