Premier ministre: le programme du président de la République est désormais une réalité palpable
Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a affirmé, jeudi à Alger, que le programme du président de la République, « est désormais une réalité palpable, en témoignent les réalisations quotidiennes et les indicateurs positifs dans tous les domaines ».
Répondant aux préoccupations des membres du Conseil de la nation, lors de leur débat sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement, M. Benabderrahmane a indiqué que « le programme du Président de la République est désormais une réalité palpable, en témoignent les réalisations quotidiennes et les indicateurs positifs dans tous les domaines, en dépit de la conjoncture internationale actuelle », ajoutant que « le meilleur est à venir et nous ne voulons pour notre pays que ce qu’il y a de mieux ».
Pour ce faire, le Premier ministre a réaffirmé « l’engagement du Gouvernement à redoubler d’efforts en vue de poursuivre la concrétisation sur le terrain des engagements de Monsieur le président de la République, aux mieux des intérêts suprêmes du pays et afin que nous soyons à la hauteur des aspirations de nos concitoyens et de notre vaillant peuple dans l’édification d’une Algérie nouvelle forte, sûre, stable et prospère ».
Selon le Premier ministre, le Gouvernement « s’attèle à passer d’une approche de justification de la situation qui prévalait auparavant, à une approche d’une prise en charge efficace et rapide des préoccupations et des demandes des citoyens ».
Pour concrétiser cette démarche, une plateforme numérique sera créée au niveau du ministère des Relations avec le Parlement, laquelle reliera tous les départements ministériels et le cabinet du Premier ministre, à même de garantir la modernisation et l’efficacité requises », a expliqué M. Benabderrahmane.
Abordant les principales préoccupations soulevées par les membres du Conseil de la nation, le Premier ministre a indiqué qu’elles étaient axées sur le dossier du pouvoir d’achat et de la maîtrise des prix des produits de large consommation.
Le Premier ministre a indiqué que la préservation du pouvoir d’achat du citoyen « se concrétise clairement par l’augmentation du montant des transferts sociaux directs, qui devrait passer de 2.714 milliards de DA en 2023 à 2.895 milliards de DA en 2024, soit une hausse de 181 milliards de DA (19,17 % du budget de l’Etat en 2024) », destinés à la subvention des produits laitiers, des céréales, de l’huile, du sucre et du raccordement en électricité, en gaz et en eau et à la subvention des programmes de l’habitat ».
Le Gouvernement, rappelle M. Benabderrahmane, avait pris « une batterie de mesures à l’effet de stabiliser les prix qui consistent, dans le cadre de la lutte contre la spéculation illégale, à « fixer les marges bénéficiaires des céréales à travers les différentes étapes de production et de distribution en gros et en détail. Elles entreront en vigueur prochainement ».
Entre autres mesures introduites dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, M. Benabderrahmane a cité la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraites, mais aussi l’augmentation des salaires de plus de 2,8 millions de fonctionnaires sur deux ans ».
Dans le même contexte, un allègement de la charge fiscale a été effectué à travers la révision du barème de l’IRG pour toutes les catégories de salariés, outre l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG), pour les personnes dont le salaire imposable est inférieur à 30.000 DA.
Au volet Emploi, le Premier ministre a fait état de « près de 134.000 offres enregistrées à fin septembre dernier, soit une hausse de 38% et de 232.579 placements (+27%) ».
Evoquant le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Benabderrahmane a mis en avant les mesures entreprises par le Gouvernement qui se sont soldées par le recrutement de 10.320 enseignants titulaires d’un diplôme de doctorat et de magistère, la première du genre depuis l’indépendance, cette opération avait permis de hisser le niveau d’encadrement dans les universités, a-t-il mis en avant.
Quant au volet de la Santé, le Gouvernement, souligne M. Benabderrahmane, a mis en œuvre un plan d’action « stricte et nouveau afin d’améliorer la qualité de prestations sur l’ensemble du territoire et d’arriver à une distribution équitable et équilibrée des ressources disponibles ».
Concernant la liberté de la presse et le libre accès à l’information, M. Benabderrahmane a affirmé que « les dispositions de la nouvelle loi organique sur l’information et bien d’autres projets de loi, objet de débat au Parlement, garantissent cette liberté ».
Le Gouvernement avait procédé à l’exécution d’une nouvelle stratégie de communication basée sur les rencontres entre les responsables des départements ministériels et les médias, l’objectif étant de rapprocher les journalistes de la source d’information assurant au citoyen son droit à l’information, a-t-il rappelé.
APS