POUR FAIRE FACE A LA SPECULATION SUR LE PRIX DE LA FARINE A ORAN: Les boulangers menacent d’augmenter le prix de la baguette à 15 Da

Les prix de la farine de blé, denrée alimentaire de base, qui avaient amorcé une hausse au cours de l’année 2019, ont continué d’augmenter pour atteindre des niveaux record ou quasi-record.  Sur ce fait, les boulangers menacent de recourir à une grève illimitée, si la tutelle ne trouve pas de consensus, tant pour les artisans, que les consommateurs.  Le spectre de la grève refait surface dans cette filière, instaurant une panique indescriptible, chez les différentes franges de la société. À défaut de prise en charge des doléances des contestataires, un préavis de grève devra être déposé, ajoute-t-on. Face à la spéculation qui frappe de plein fouet le prix de la farine, bon nombre de boulangerie ont fermé boutique. Selon les artisans boulangers, par la voies du représentant régional, Ayachi Naceri ,  le sac de farine  subventionnés , voit son prix augmenter de 40%. Le quintal de farine qui était cédé à 1920 Da, se retrouve à 2400 Da, annonce-t-on.  La seule solution serait d’équilibrer le prix, par une augmentation du prix à hauteur de 50%, soit 15 Da la baguette, ou alors revenir au prix subventionné, précise le représentant.  Ce qui motive le président du comité des boulangers de croiser de nouveau le fer avec les pouvoirs publics, c´est surtout les augmentations, à l’instar du prix de la farine de blé, le gasoil et de l´eau. Ainsi, les boulangers font face à une augmentation des charges dont ils devront s´acquitter sans pour autant voir leur marge bénéficiaire augmenter.  On nous explique que la marge bénéficiaire se situe à hauteur de 500 Da le quintal,  ce qu’ils estiment dérisoire.  Cette revendication ne passe pas essentiellement par l´augmentation du prix du pain», a encore martelé M. Ayachi Naceri, qui ne fixe aucune date pour l´entame de la grève qui demeure à ses yeux «inévitable». Cependant, le président du comité des boulangers n´a pas manqué de préciser que le recours au débrayage illimité devra faire d´abord l´objet de concertation avec toutes les parties concerné. Avant toute initiative, les artisans boulangers  se tournent vers la tutelle, en espérant une régulation du marché. Rappelons que  le nombre de boulangers mettant la clé sous le paillasson augmente chaque année, sur un millier d’artisans boulangers recensés à Oran, ces dernières années, ils ne sont que 700ces deux dernières années.  Notons que ce nouvel appel des boulangers à l’intention des pouvoirs publics, n’en est pas à sa première gestation. C’est une nouvelle occasion pour les représentants des boulangers de revenir une fois de plus sur l’une de leurs plus anciennes revendications, à savoir une augmentation des prix de la baguette de pain.

Hadj H

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

quatorze − 5 =