Perte sèche de 21.000 doses de vaccin anti-Covid à Oran : La DSP doit détruire un 2ème quota de plus de 12 000 doses de vaccin ‘’AstraZeneca’’
Malgré un taux de vaccination encore très faible, la wilaya d’Oran n’a pu éviter la destruction de plusieurs de différentes marques du stock de doses du vaccin dont la date de péremption était dépassée.
Hormis les doses du vaccin ‘’Johnson’ périmés le mois passé, les autorités sanitaire de la wilaya d’Oran devra détruire pas moins de 12 000 doses du vaccin AstraZeneca, qui rentrera en phase de péremption dès demain lundi 03 janvier, selon les données du de la direction de la santé et de la population d’Oran. C’est toujours désolant de voir des vaccins qui valent leur pesant d’or expirer ainsi, mais il fallait s’assurer de leur efficacité au cas où les citoyens se présenteraient, en dernière minute pour recevoir une deuxième dose du vaccin AstraZeneca, explique M. Boukhari Youcef responsable de la prévention. Il s’agit tout de même pour lui d’un nombre négligeable dans une campagne qui comptait des dizaines de milliers de doses, alors que la wilaya d’Oran, recense pas moins de 50 cas de contamination quotidiennement. Dans la planification de la campagne de vaccination, la DSP et les équipe avait estimé des pertes d’environ 5 %. Les autorités sanitaires n’ont pu qu’exprimer leur amertume, car ces doses de vaccin devront être retirées de la circulation à la minute même où leur date de validité sera dépassée, soit ce 03 janvier. ‘’Si nous ne les utilisons pas toutes aujourd’hui, nous devrons les détruire, à notre grand regret”, estime le responsable. Cependant, en y regardant de plus près, il devient manifeste que la problématique Oranaise n’est pas un cas isolé. Selon la DSP, près de 21 000 doses ont été jetées jusqu’à présent, à Oran. Toutefois, ces chiffres devraient continuer de grimper, à bien comprendre les explications des différents spécialistes de la santé. Faisant remarquer que l’intérêt des citoyens Oranais pour la vaccination diminuait chaque semaine, ajoutant que le nombre de vaccins périmés et jetés risquait d’augmenter fortement. Par conséquent, la DSP d’Oran doit éliminer les vaccins périmés conformément aux directives nationales sur la gestion des déchets vaccinaux.