PARC DES GRANDS VENTS D’ALGER: Un cahier des charges pour réaliser une éolienne de 5 KW

Une équipe du Centre de Recherche dans le domaine des Energies Renouvelables en Algérie a été chargée de définir un cahier des charges pour la réalisation d’une éolienne d’une puissance de 5 KW destinée à l’autoconsommation, en introduisant le coût estimatif, au niveau du Parc des grands vents à Alger, a indiqué, jeudi dans un communiqué, le ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables.

Ces instructions ont été données lors d’une réunion de travail, coprésidée par le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, Yacine Walid.

Tenue lundi dernier, cette réunion s’est tenue en présence des représentants de la wilaya d’Alger et des chercheurs du CDER, chargés de l’opération de diagnostic et d’étude de réhabilitation des éoliennes et du champs PV installés au niveau du Parc des grands vents.

Organisée au siège du ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, la réunion a été consacrée au suivi de la visite d’inspection effectuée en mars dernier au Parc des grands vents, Situé à l’ouest d’Alger.

Ainsi, les ministres ont invité l’équipe de chercheurs du CDER à présenter un rapport de diagnostic exhaustif des équipements installés au niveau dudit site et à lister toutes les pièces nécessaires pour le fonctionnement des éoliennes et du champ PV, ainsi que le calcul des coûts.

La même équipe a été également chargée de « définir un cahier des charges pour la réalisation d’une éolienne d’une puissance de 5 KW destinée à l’autoconsommation, en introduisant le coût estimatif ».

De son côté, M. Walid a indiqué que le bâtiment qui abrite l’accélérateur de startup avec ses Datacenter, placé au niveau du Parc des grands vents, sera alimenté en partie par l’électricité d’origine renouvelable afin d’entamer le processus de sa certification.

Les deux ministres ont assuré leur « soutien et accompagnement » aux chercheurs du CDER afin de surmonter « tous les obstacles » notamment administratifs (autorisation d’exploitation de la caméra thermique infrarouge sur les panneaux photovoltaïques) et techniques (indisponibilité de produits de fabrication (colle spécifique aux pales d’éoliennes) et d’arriver, ainsi, aux résultats escomptés.

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