Ouverture à Alger de la 1ere conférence africaine des startups
Les travaux de la première édition de la conférence africaine des startups, organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, sous le Haut Patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont débuté lundi à Alger (CIC).
L’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en présence de plusieurs membres du gouvernement, d’ambassadeurs de pays africains, et de représentants de différentes entreprises et organisations professionnelles.
Cette rencontre internationale, qui se tient avec la participation de responsables et experts dans l’entrepreneuriat et l’innovation venant de plusieurs pays africains dont l’Angola, le Kenya, la Namibie, le Zimbabwe, le Niger, le Soudan, l’Ouganda, le Tchad, la Tunisie, le Cap vert, la Côte d’ivoire, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Mauritanie, le Sierra Leone et le Burkina Faso, vise à renforcer le rôle des startups en Afrique et à booster leur contribution au développement économique, en favorisant l’accès aux sources de financement régionales.
Lors de cette conférence de deux jours, se tiendra une réunion des ministres africains en charge de l’Innovation et les startups afin de dégager une feuille de route permettant d’instaurer une dynamique de coopération entre écosystèmes d’innovation dans le continent africain.
Une exposition sur les startups africaines de même que des panels de débats autour de problématiques rencontrées par les jeunes africains innovateurs seront aussi au menu du Forum.
Cette exposition, inaugurée par M. Benabderrahmane peu avant l’ouverture du Forum, regroupe une vingtaine de startups dont huit algériennes et douze (12) venant de différents pays africains et qui participent dans le cadre de l’incubateur » Incube me ». Elles représentent les secteurs des services informatiques, financiers, le commerce électronique, l’enseignement, le transport et l’industrie.
En marge de la conférence, se tiennent aussi les travaux d’un boot-camp qui regroupe des étudiants et des diplômés pour débattre des problématiques liées au développement durable et de l’emploi.