NOUVELLE AEROGARE D’ORAN: L’entreprise réalisatrice attend de recouvrir ces créances pour la reprise des travaux

Les travaux de la nouvelle aérogare de l’aéroport international « Ahmed Ben Bella » à Oran, lancés début 2013, sont à la traine. En effet,  Le chantier de cette infrastructure, devant être opérationnelle en novembre prochain, sont toujours à l’arrêt. Une suspension qui  s’explique par un manque de fond nécessaire pour la poursuite des travaux, selon le directeur de l’entreprise de gestion des aéroports (EGSA) de l’Ouest. Après une interruption qui aura duré près d’une année en raison de la pandémie de la Covid-19, il s’en suivra un arrêt inopiné de plus de 04 mois, pour que les travaux d’achèvement de la phase finale du projet, soit 5% de taux de réalisation, reprennent.  L’arrêt du projet est également dû à des raisons administratives, car l’entreprise réalisatrice des gros œuvres (Cosider) n’a pas reçu ses créances. Il s’agit de rétribution du en contrepartie des travaux supplémentaires réalisés estimées à 5,7 milliards de dinars. Notons que cette enveloppe  budgétaire complémentaire a été dégagée par l’Etat, qui demeure en attente de l’aval du ministère de tutelle. L’enveloppe financière des travaux supplémentaires est disponible et que le maitre d’ouvrage recevra, au plus tard, lors de la reprise des travaux de cette nouvelle station aérienne, a également révélé le responsable.  Parmi les travaux a effectué, l’aménagement interne et externe, dont les espaces verts et parking, notamment le plafond, l’éclairage et l’installation des ascenseurs et des tapis roulants pour les bagages. L’aérogare est alimentée en électricité par l’énergie solaire et dotée d’un parking de trois étages pouvant accueillir 1.200 véhicules, sur financement de l’Entreprise de gestion des aéroports (EGSA) de l’Ouest, ainsi qu’un parking extérieur pour 1.200 autres véhicules. Les essais techniques de la nouvelle station aérienne, dont le taux d’avancement des travaux a atteint 95%, seront lancés cet été et devra être   réceptionnée  en novembre 2021.  La capacité de traitement de la nouvelle aérogare est estimée à environ 3,5 millions de voyageurs par an, extensible à 6 millions.  En outre, le coût global du projet a atteint 38 milliards de dinars et comprend également la réalisation, pour la première fois, d’une zone de fret dédié à l’import et export, répondant aux normes internationales en vigueur. Ce fret s’étend sur une superficie de 4.000 mètres carrés, après le réaménagement d’anciens hangars de l’aéroport, a-t-on indiqué.

Hadj H

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