NOUVEAU PLAN DE CIRCULATION POUR ORAN: Il doit être adapté aux Jeux Méditerranéens de 2022
Alors qu’il ne reste que près de six (06) mois des Jeux Méditerranéens de 2022, la situation anarchique de la circulation est aux plus pires à Oran. Depuis des années la direction des transports de la wilaya d’Oran, tente de mettre en vigueur un plan de circulation mais en vain. Le plan de transport revêt une importance capitale pour la préparation et l’organisation d’une telle manifestation sportive à dimension internationale. En 2017, un nouveau plan de circulation avait été annoncé, mais aucun des bureaux d’étude spécialisés appelé à intervenir, n’a pu trouver une équation pour ce tracé des plus exigus ai niveau du chef lieu de wilaya et les même dans les environs. Chaque année les services de police de la wilaya d’Oran recense des centaines d’accidents et d’atteinte au code de la route, enregistrant plusieurs centaine de collisions. L’analyse des données a confirmé, une nouvelle fois, que le facteur humain continue d’être la cause principale des accidents de la route. C’est le comportement des conducteurs, qui à plaindre, mais aussi par l’accroissement du parc véhicule de la wilaya qui est en constante évolution et ce, dans l’absence d’un plan de circulation efficace, le manque de parkings et d’aires de stationnement. Le mépris du code de la route a atteint des seuils dangereux à Oran où de nombreux automobilistes violent ouvertement les lois et règlements régissant l’utilisation de la voie publique. Notamment les transports publics qui imposent un dictat qui pénalise même les citoyens dans leurs maisons, par une nuisance sonore phénoménale et les altercations verbales, parfois violentes, qui peuvent survenir entre automobilistes ou avec des piétons, provoque des accidents dont certains sont mortels. Au cœur de la ville et dans les quartiers périphériques, griller les feux rouges, zigzaguer entre les files de voitures, rouler en sens interdit ou sur les trottoirs, abuser de la vitesse…, se sont désormais banalisés auprès de la grande majorité des usagers de la route. Et sur les voies rapides de la périphérie, les allergiques au code de la route se donnent à cœur joie et il n’est pas rare de voir des autocars, des camions et des semi-remorques dépasser allègrement la limite de la vitesse en roulant à l’extrême gauche de la route. Cette situation anarchique à Oran s’explique par aussi par d’autres facteurs qui remontent à plusieurs années, notamment la pression en augmentation des véhicules en circulation (près de 332 000 selon les chiffres de l’ONS pour l’année 2018 contre 300 000 en 2017), l’absence d’un plan de circulation efficace, le manque de parkings et d’aires de stationnement, la multiplicité des sociétés de transport en concurrence (taxis et bus), la multitude de chantiers de construction… L’apparition des gardiens de stationnement autoproclamés, qui activent au vu et au su des autorités impuissantes, a également eu son impact sur la dégradation de la situation de la voie publique: “En l’absence de l’autorité de l’État, tout un chacun agit à sa guise. Les conducteurs ne respectent pas le droit routier, les gardiens rackettent les automobilistes et personnes n’intervient pour remettre de l’ordre”, déplorent beaucoup d’Oranais attristés par la tournure prise par les événements.
Hadj H