Niger : Niamey accepte la médiation algérienne

Les autorités du Niger acceptent la médiation proposée par l’Algérie pour la sortie de la crise politique qui secoue ce pays depuis le coup d’Etat le 26 juillet 2023.

« Le Gouvernement algérien a reçu, par le canal du Ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d’acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le Président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune », note le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Cette acceptation de l’initiative algérienne conforte l’option de la solution politique à cette crise et ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région », note le communiqué.

« Prenant acte de cette notification, le Président de la République a instruit le Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, M. Ahmed Attaf, de se rendre à Niamey, dans les plus brefs délais, en vue d’y entamer des discussions préparatoires sur la mise en œuvre de l’initiative algérienne avec toutes les parties prenantes », note le ministère algérien des Affaires étrangères.

En aout, l’Algérie qui appelle au retour à l’ordre constitutionnel et rejette l’ingérence militaire étrangère dans la région, a proposé la médiation pour sortir le Niger de la crise politique.

L’Italie a annoncé le soutien à la médiation algérienne.

En aout, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a été chargé par le président de la République pour effectuer une tournée dans trois pays de l’Afrique de l’Ouest afin de faire valoir la solution politique à la crise que traverse le Niger.

L’Algérie a réussi à faire éloigner la menace d’intervention militaire brandie par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest, Cédéao.

Le président Abdelmadjid Tebboune, qui continue de croire fermement à la solution politique, «a une vision claire pour résoudre cette crise», a noté le ministre algérien des Affaires etrangéres.

Il s’agit d’«une solution qui garantit le respect total du cadre juridique africain qui interdit et rejette les changements non constitutionnels», note-t-il. « C’est aussi une solution qui garantit le retour à l’ordre constitutionnel et qui préserve les acquis réalisés par le Niger dans le cadre de l’instauration des fondements d’un système démocratique».

 

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