Niger : des experts nigériens saluent la position algérienne contre l’intervention militaire et avertissent d’une catastrophe humanitaire

L’évolution de la crise politique au Niger, qui s’est déclenchée le 26 juillet dernier par le renversement du président Bazoum par sa propre garde présidentielle, continue d’inquiéter au plus haut degré face à l’éventualité d’une intervention militaire brandie par la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), et ce, suite au refus par celle-ci d’une période de transition de trois et son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel dans les plus brefs délais.

Pour l’expert politique et activiste humanitaire nigérien, Alkassoum Abdourahmane, « une intervention militaire serait une catastrophe humanitaire bien plus importante que celle déjà observée en Somalie ou en Libye ». Pour lui, il faut aussi prendre en compte l’ampleur de la question des réfugiés qui se pose déjà avec acuité.

La position algérienne contre toute intervention militaire dans la région, et pour la solution diplomatique, est fortement saluée par plusieurs parties à commencer par les Nigériens dont des experts politiques contactés par la Radio Algérienne.

Pour Boubakar Diallo, doyen à l’université de Niamey, la position de l’Algérie est saluée dans son pays, elle qui a toujours défendu les principes de fraternité et de collaboration dans les différentes luttes régionales. Il rappelle la création, à l’initiative de l’Algérie, du CEMOC (Comité d’état major opérationnel conjoint), convaincu que seule une union entre les pays du Sahel et du Maghreb permettra de « lutter contre les vulnérabilités ».

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