Marché du travail: atelier sur les mécanismes d’évaluation prospective des futurs besoins en compétences

Un atelier technique sur l’évaluation prospective des futurs besoins en compétences pour les chaines de valeur, inscrit dans le cadre du Projet STED « compétences pour le Commerce et la diversification économique » dont la réalisation est confiée au bureau de l’Organisation internationale de Travail (OIT) en Algérie, a été lancé, lundi à Alger.

Organisé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale en coordination avec le bureau de l’OIT à Alger, l’atelier a vu la participation des représentants des secteurs concernés outre des experts en la matière.

La cérémonie du lancement de cet atelier a été présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, accompagné du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni.

« Financé par l’agence coréenne de la coopération internationale (KOICA) et doté de l’appui technique et opérationnel de l’OIT, le projet STED vise à renforcer le service public de l’emploi par les mécanismes de prospective relatifs aux besoins du marché du travail », a précisé M. Bentaleb à l’ouverture de l’atelier.

Le ministre du secteur a rappelé, dans ce sillage, que son département veillait à « assurer le service public en termes de médiation dans le marché du travail », ajoutant qu’il avait développé « des mécanismes garantissant la transparence, la qualité et l’efficacité en matière de gestion, à travers notamment le traitement des offres et des demandes d’emploi ».

Il a, également, indiqué que les études réalisées dans le cadre de ce projet, au niveau de certaines wilayas pilotes avaient mis en avant « le savoir-faire dans les chaînes de valeur huile d’olive, électroménagers, dattes et dérivés, compte tenu des capacités d’exportation dont disposent ces chaînes et les horizons de leur développement ».

Dans le même sens, M. Bentaleb a affirmé que l’Algérie possède « plus de 1.000 variétés de dattes, dont la production qui se fait dans 25 wilaya connait une évolution incessante », et que la plantation d’oliviers « a connu un progrès remarquable, grâce à l’augmentation de la superficie de plantation », ajoutant que « le produit algérien a gagné des prix internationaux pour sa qualité reconnue ».

A son tour, le ministre du Commerce a mis en relief l’importance de la ressource humaine dans le développement de ces filières, mettant en avant l’intérêt que porte l’Etat à la formation, et le grand nombre des diplômés qui sortent chaque année des universités et des centres de formation professionnelle, dans de différentes filières et spécialités. Pour sa part, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghza, a mis en exergue l’importance de « promouvoir les compétences des producteurs et des industriels algériens, ainsi que le rôle de la formation dans l’amélioration de la performance de nos entreprises et leur compétitivité », appelant à réaliser « un saut qualitatif » dans la réalisation des objectifs de la diversification de l’économie nationale ».

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