MARCHE DE VEHICULES DE MESRA: Les ventes freinent
Chaque vendredi, les vendeurs et les revendeurs issus de toutes les wilayas du pays viennent exposer leurs véhicules d’occasion au marché hebdomadaire de Mesra, 12 km de Mostaganem. Dès 8 heures, ce lieu commercial qui s’étend sur une superficie de plusieurs hectares affiche complet. Ce qui n’a pas été le cas ce vendredi 11 novembre. En effet, les opérations de vente, notamment des véhicules d’occasion, ont connu une baisse considérable depuis l’annonce de la décision d’importation des véhicules de moins de trois ans. Conscients que les prix des voitures vont baisser, la plupart des citoyens refusent d’acheter aux prix exorbitants proposés. «Je ne vais quand même pas acheter une voiture Renault Clio II, année 2000 et avec deux portes, à 80 millions de centimes. C’est exagéré pour une voiture de plus d’une vingtaine d’années qui ne doit pas dépasser les 40 millions de centimes. J’ai patienté pendant des années, je vais faire preuve de patience pendant quelques mois encore, le temps que le marché se stabilise dans le pays. Comme ça, je vais pouvoir acheter une voiture selon mon budget et qui convient surtout à son prix», nous dit Zidane, un père de famille. Une situation que certains vendeurs n’ont pas acceptée, et, par conséquent, ils ne se rendent plus au marché pour vendre leurs véhicules, marchandés à la moitié du prix proposé. Notre intervenant a également fait savoir que le marché est vide, les ventes sont presque inexistantes : «Je suis là depuis 8h ; il est midi et aucune vente n’a été enregistrée. Je crois que cela va durer pendant encore quelques semaines, voire quelques mois.»
SEMINAIRE A L’ATTENTION DE MEDECINS-ENCADREURS
L’adaptation, l’amélioration et la mise à niveau des gestionnaires des collectivités locales pour une prise en charge de qualité des préoccupations citoyennes devient le centre d’intérêt du Ministère de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire (MICLAT). Entrant dans le cadre du programme de formation du MICLAT et en collaboration avec le Ministère de la santé et de la population , l’Institut supérieur de la santé de Mostaganem a abrité jeudi dernier un séminaire régional , le quatrième du genre après ceux tenus dernièrement au Centre, à l’Est, et au Sud-Est du pays (hauts-plateaux) dédié aux médecins appelés à encadrer les cycles de mise à niveau des gestionnaires des collectivités locales (APC) des 18 wilayates du Sud-Ouest. Après l’entame de l’hymne national, des rituels souhaits de bienvenue et en présence du Directeur de l’Administration Locale, Mr Tewfik MAHI, directeur de la santé de la wilaya de Mostaganem, insistera dans sa prise de parole sur l’importance accordée par les pouvoirs publics quant à la tenue de pareils cycles en matière de prise en charge du volet sanitaire au niveau des collectivités locales, circonscriptions de base que sont les communes. Pour sa part, la Professeure Mme Salma GOUGUEM, directrice de la formation au Ministère de la santé et coordinatrice du projet, mettra en exergue dans son intervention , l’intérêt et les objectifs escomptés à travers cette initiative et détaillera les quatre principaux thèmes sur lesquels s’articule cette formation : – L’information l’éducation et la communication – Les zoonoses (maladies transmissibles à l’homme par les animaux vertébrés) – Les maladies à transmission hydrique – La gestion des crises. Pour conclure, elle annoncera que le manuel titré «Le rôle des P/APC dans la préservation de la santé publique » élaboré par des médecins-spécialistes en épidémiologie et en médecine préventive qui pilotent l’opération, sera mis à la disposition des participants lors du dernier colloque régional au profit des 38 wilayate de l’Ouest et du Sud-Ouest qui se tiendra du 27 au 30 novembre prochain à Mostaganem .
Habib SI AFIF