LES ENFANTS AUTISTES PRIVES D’ECOLE: Les parents dénoncent la discrimination
Les parents d’enfants autistes ont marquée cette rentrée scolaire, à travers une pétition signée exprimant leur indignation et leur mobilisation revendiquant, le droit de scolarisation de leurs enfants autistes. Ils réclament leur droit à la prie en charge scolaire garanti par des textes constitutionnel. En effet, les élèves du cycle primaire on rejoint mercredi dernier les bancs de l’école, sans les enfants autistes. De ce fait, les enfants autistes étaient nombreux à ne pas pouvoir rejoindre leur classes qui, selon eux, par manque de structure adéquates. Les parents de cette catégorie d’enfants aux besoins pédagogique spécifique, ont signée unanimement une pétition où ils exposent claire cette décision discriminatoire. Les parents se heurtent au refus de scolariser leurs enfants pour diverses excuses malgré la circulaire interministérielle signée par les départements de l’éducation et de le solidarité, garantissant le droit aux enfants autistes une scolarité ordinaire, mais également les dispositions de le loi d’orientation sur l’éducation et portant sur le droit à l’éducation et à l’enseignement de tous les enfants, conformément à l’arrêté interministériel du 10 décembre 1998, relatif à l’ouverture de classes spéciales pour les enfants souffrant d’handicaps sensoriels légers. Toutefois, cet arsenal juridique n’a pas permis une intégration optimale des enfants souffrant d’autisme ni dans les écoles spécialisées ni dans les classes intégrées, en dépit les nombreuses promesses faites par les pouvoirs publics. En l’absence d’une prise en charge adéquate de la part des autorités publiques, les parents des enfants autistes tentent, chacun selon ses moyens, de sauver leurs enfants en leur offrant un cadre adéquat. A présent, c’est la confusion la plus totale : en plus de l’«absence d’une stratégie claire et de la non-application des orientations de la tutelle». Ils expliquent, dans cette pétition que des milliers de familles algériennes son incapables d’inclure leurs enfants dans le système scolaire algérien sous ses deux facettes publique et privée à l’exception de quelques rares établissements privés nécessitant les moyens financiers hors-normes aux parents, puisque ceux-ci son souvent contraints de débourser, en plus des frais de scolarisation, un salaire à l’auxiliaire qui se charge de l’enfant. Ils se disent également victimes les manipulations les responsables les établissements scolaires et de l’atermoiement de la tutelle. En outre, l’objectif de la pétition est de rappeler aux autorités publiques leur responsabilité envers cette catégorie, désarmés et parfois traumatisés face à l’indifférence de l’administration. La tutelle est appelé à les prendre en considération en les intégrants socialement, chose qu’ils estiment primordiale pour leur développement, leur avenir ainsi que l’avenir de pays, car les troubles de spectre autistique cachent très souvent une intelligence et un génie qui pourraient être exploités au lieu d’être étouffés, concluent-ils. « il est temps que toute discrimination liée à quelques handicapes que ce soit, ne soit plus admise par les écoles de l’éducation nationale, que l’état daigne assuré, des éducateurs et auxiliaires de vie scolaire spécialisés et formés pour accompagner les enfants autistes dans leur parcours scolaire », on soutenu les concernés. La prise en charge des personnes aux besoins spécifiques pose toujours problème. Pour les autres handicaps, le problème se pose pour la prise en charge matérielle (fauteuils roulants, infrastructures adaptées…), l’autisme reste un handicap qui nécessite à la fois une prise en charge financière et psychologique. Cette prise en charge n’est pas une chose aisée compte tenu de la spécificité du handicap qui exige un savoir-faire spécifique des formateurs.
Hadj Hamdouche