LES COMMERÇANTS METTENT LA PRESSION SUR L’HUILE DE TABLE A ORAN: L’annulation de la taxe de facturation ou la compensation sur le prix de

A chaque période d’avant -Ramadhan, et au-delà de la crise que traverse le marché mondial, l’huile végétale de cuisine, accentue la chronique sur une ‘’pseudo-pénurie’’  et ses effets néfastes sur la bourse des ménages.  Encore une fois, pour des raisons strictement liées à l’informel qui domine les circuits de vente en gros et demi gros de la distribution des produits alimentaires, cette denrée oléagineuse  soulève une grande polémique. C’est une scène inédite qui se produit dans les magasins d’alimentation générale, qui tient sa genèse auprès des grossistes, qui expliquent que  l’approvisionnement à été réduit de près de 70%. Dès son arrivée chez les distributeurs, des dizaines de personnes, des hommes et quelques rares femmes, ayant déjà souscrit, attendent avec impatience  pour s’emparer de leur bidon de 5 litres, le contenant le plus ciblé par les acquéreurs, sachant qu’il ne sera jamais exposé sur les étagères. Dans les épiceries du centre ville, notamment ceux de la Rues des Aurès, l’huile est vendu aux clients habituel, ‘’sous emballage et sans carte de  fidélité’’.  Dans les grandes surfaces,  certains viennent des agglomérations de la wilaya d’Oran et de sa proche périphérie. Ils achètent de l’huile en grosses quantités pour eux et leurs proches disent-ils.  Un spectacle insolite était visible, hier en début de journée, notamment aux  grandes surfaces, tel que, ‘’El Menzah’’  ou la  grande surface ‘’Uno’’ du centre commercial situé à cheval entre haï Salem et Yasmine 2, ou encore chez ‘’Bleu-Blanc ‘’ à proximité de Sidi El Bachir. Certains de ses acheteurs pas comme les autres, reviennent plusieurs fois dans la semaine quand ce n’est pas dans la journée, pour acheter la plus grande quantité d’huile possible. Il n’y avait pas d’émeute, certes, mais c’est une ruée certaine, nous indiquent des employés.  Sur les tapis roulants des caisses, le précieux et doré oléagineux défile à un rythme incessant comme s’il s’agissait d’une chaîne d’usine.  Sans se défiler, un commerçant avoue que c’est  à cause des taxes et de la facturation que des commerçants ne veulent plus vendre d’huile, à moins d’une hausse compensatrice. Ce fait prouve grandement que cette pénurie est provoquée, car la raison réelle de cette perturbation, explique-t-on, est due au refus de ces commerçants de se soumettre à ‘’l’obligation de facturation’’.  La facturation est considérée comme ‘’pénalisante’’ par les détaillants qui estiment ‘’négligeable’’ leur marge bénéficiaire s’ils achètent avec des factures les huiles dont le prix est plafonné par l’Etat. Pour échapper à ce qu’ils qualifient de ‘’contrainte’’’, poursuit cet associatif, les détaillants se fournissent auprès de plusieurs grossistes en achetant de petites quantités au prix du détail, ce qui les exempte de la facturation. Le produit est cédé à 580 Da, pour arriver chez le consommateur à 650 Dale bidon de 5L de la marque (Elio)de la marque de base, alors que d’autre dans la qualité est plus raffiné, est vendu au consommateur pour 1500 Da le bidon de 4 L (Fleuriale) et 1300 Da 3.5 L (Safia).  En claire il faudrait attendre pour que la facturation s’instaure les nouvelles règles qui ne pénaliseraient pas le consommateur final.

Hadj H

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