LES CHEMINOTS REVIENNENT A LA CHARGE : Les usagers du rail pris en otage par les grèves surprise à la gare d’Oran

Ayant longtemps attendu l’application de leurs revendications, les cheminots ont surpris les usages du rail avec leur mouvement de grève inopinés la semaine dernière à la gare d’Oran. Ni préavis, ni communiqué de presse annonçant leur débrayage. Mardi dernier, les usagers de ce moyen de transport étaient pris en otage par cette grève ‘’surprise’’.  Cette arrêt inopiné a affecté plusieurs gares tel que Bel Abbès, Relizane, jusqu’à Alger, ce fut le même scénario.  Ni affichage, ni représentants des grévistes sur les lieux de débrayage pour orienter et/ou informer les usagers du rail sur ce mouvement. Toutes les gares étaient désertes, ce lundi et mardi dernier. Pour avoir des explications, il aura fallu s’adresser aux agents de sécurité qui se sont substitués aux représentants des grévistes. Ils étaient chargés d’informer les usagers du transport ferroviaire de la grève des cheminots. Or, les règles d’usage, un préavis de grève devait précéder tout mouvement de débrayage pour éviter toute situation pénalisante d’une ou des parties concernées.  La communication fait défaut aussi bien chez les grévistes que chez la direction générale de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF). Toutes nos tentatives de joindre la direction de la SNTF, pour plus d’explications concernant le débrayage des cheminots et les mesures prises pour mettre fin à cette situation, étaient vaines. Côté des grévistes, c’est le black-out total. Hormis la déclaration d’un groupe de travailleurs qui ont expliqué leur acte, par l’attente d’une augmentation de la prime de travail posté, l’indemnisation des heures travaillées durant les week-ends et les jours de fête, l’augmentation de la prime de travail de nuit et le reclassement. Par ailleurs, il est à noter que le trains assurant la liaison Oran-Alger ont été bloqués, mardi, à la gare ferroviaire de Chlef par des conducteurs et mécaniciens grévistes, a-t-on appris auprès du service d’exploitation de la Société nationale des transports ferroviaires à la gare d’Oran. L’on saura que seul le service traction a répondu au mot d’ordre du débrayage, alors que le personnel du service administratif s’estime non  concerné par l’appel à la grève. Dénonçant ce comportement jugé irresponsable, les représentants locaux de la Fédération des travailleurs du secteur ont indiqué que des mouvements pareils occasionnent des pertes financières évaluées à plusieurs millions de dinars.

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