PROLIFERATION DE KIOSQUES ILLEGAUX ERIGES DANS LES ESPACES VERTS DES CITES A ORAN: Le comité de quartier exige la démolition de toutes les baraques

Les services de la wilaya s’emploient à mettre le holà contre l’exploitation illicite du domaine public. En effet, une opération de grande envergure devra être lancée, en premier lieu, à l’intérieur de la cité En-Nour à l’Est d’Oran, afin de libérer et récupérer les espaces verts exploités illicitement. L’opération, qui a été exigé par le comité de quartier des 1520 logements,  devra connaître un franc succès, de par le consentement de tous les habitants de la cité En-Nour, qui ne veulent plus de ce décor.  Si c’est baraques abritent un taux important de la population de jeunes chômeurs  et si leur extension se fait plus vite que celle du tissu urbain, il est plus difficile de préciser, au cas par cas, le nombre de personnes concernées par ce concept de commerce informel et précaire, d’autant plus que le phénomène est clandestin et échappe à tout recensement ! Ils naissent là où il y a relogement, sournoisement, le concept de bidonvilisation suit. Il importe de noter que le phénomène se pose avec acuité dans la municipalité d’Oran au même titre que toutes les autres communes de la wilaya. Cette transgression a été ainsi relevée à l’intérieur des tissus urbains de la majorité des logements sociaux réalisé ces dernières décennies à Oran. Il importe aussi de noter que le phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque incontrôlables et l’ironie du sort veut que se soit en plein centre des placettes de la ville d’Oran. Pour revenir aux 1520 logements de haï En-Nour, il a été amoncelé par des jeunes qui veulent y ériger des échoppes, cela sans épargner l’ensemble des espaces avoisinant.  Certains sites n’ont pu être aménagés par les entreprises réalisatrices, en raison de ce phénomène du squat.  Maintenant, un gros problème est posé celui de laisser ou non ces jeunes accomplir cette action. En tout cas, les autorités sont mises devant une situation inextricable. Car, au moment où, ailleurs, une lutte est menée pour l’éradication de constructions illicites, à Oran, cela devient un mode de revendication. On ne peut dire que l’intérêt public soit la préoccupation première des édiles d’Oran. Malheureusement, la capitale de l’Ouest est la proie d’une Razzia sans précédents et chacun veut arracher une part. notons que le moindre espace verts est conquis par un jeunes pour y érigé son dôme. Il est à rappeler que la commune d’Oran s’est dotée de 246 espaces verts et aires de jeux, mais ce chiffre reste dérisoire, car n’étant pas conforme avec les normes internationales qui sont de 10 m² par habitants. Dans le même cadre, 34 jardins publics et espaces verts dans divers quartiers de la ville d’Oran sont concernés par cette vaste opération à travers laquelle Oran veut se mettre au vert, le tout, pour une trentaine de milliards de centimes. Une politique digne d’une ville méditerranéenne, qui se concrétise sur le terrain, après des années sans un réel intérêt pour la verdure. Ce volet ne figurait même pas sur le calepin des responsables qui se sont succédé à la tête des communes de la wilaya d’Oran.

Hadj H

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