LE PROJET DELOCALISE DE TAFAROUI VERS SIDI CHAHMI: Levée du gel sur l’enveloppe de 33 Milliards de Cts pour la réalisation de l’hôpital psychiatrique
Le secteur de la santé à Oran a bénéficié de nombreux projets destinés à améliorer la qualité des prestations fournies aux citoyens, dont certains sont en chantier et d’autres réceptionnés durant l’année en cours. Dans le cadre de cette stratégie, la tutelle et le pouvoir législative de la wilaya d’Oran vont devoir relancer d’autres programmes inscrit et mise en sourdine pour des raisons d’ordre conjoncturel. En effet, sur demande des membres élus de la commission de la santé de l’APW, la tutelle a levé le gel d’une enveloppe de 33 milliards de centimes pour la réhabilitation de l’hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi. Ce projet qui devait être réalisé au niveau de la localité de Tafraoui, sera désormais domicilié dans l’assiette foncière qui accueil depuis 1957, l’actuel établissement des maladies psychiatrique de la wilaya d’Oran. Un endroit qui suscite bien des inquiétudes, ayant révélé plusieurs lacunes sanitaires et surtout de conditions d’hospitalisation inappropriée. , l’initiative de la wilaya et des élus de l’APW est salutaire, car les malades et le personnel soignant ont longtemps lancés un signal d’alarme à l’autorité publique et sanitaire. Une centaine de psychiatres déplorent que des patients atteints de troubles mentaux soient pris en charge, dans les conditions technique où se trouve l’établissement hospitalier psychiatrique de Sidi Chahmi. Ce dernier qu’est l’unique pôle regroupant les services psychiatriques, depuis l’ère coloniale, reçoit les malades de pas moins 14 wilayas de l’Ouest. L’actuel hôpital psychiatrique de Sidi Chami, qui dispose d’une assiette foncière d’une superficie de 65 hectares, accueille, approximativement 400 patients avec une moyenne de 6 à 10 placements par semaine. Avec ses sept pavillons, dont certains se trouvent dans des situations incompatibles avec les conditions d’hospitalisation, l’hôpital offre 450 lits dont une grande partie est occupée de façon permanente, (soit le double de capacité normale). C’est plus que la norme et la capacité de prise en charge de cet établissement, censé être spécialisé. Ils sont internés dans des conditions lamentable, sachant que cette catégorie de malades mentales graves sont définies par un diagnostic, un degré d’invalidité et la présence de certains comportements anormaux, qui peuvent être accentué par cet environnement ‘’inadéquat’’. La santé mentale des citoyens a pris un sérieux coup au cours de ces dernières décennies dans l’hôpital de Sidi Chahmi. Les patients sont, généralement, atteints de psychopathologies et leur prise en charge pose un grand problème puisqu’elle présente un ‘’multi-déficit’’, notamment, à l’insuffisance des structures, d’équipement et de personnels qualifiés. L’objective consiste à prendre en charge le problème de santé mentale et les besoins de réadaptation et de soutien social de la personne concernée sur une période indéterminée, par une équipe de personnes qui suit un groupe de malades relativement petit (moins de 20). Une assistance doit être fournie vingt-quatre heures sur vingt-quatre et les malades sont reçus dans un cadre clinique et non clinique. Force est de constater que l’état de cet hôpital, est constitué d’une structure vétuste, déversement des eaux usées dans les lacs qui l’entourent, à cause de la vétusté de la canalisation qui est en fonte. Faute de maintenance, bon nombre d’opération de réhabilitation ont été vaine et renvoyer à postériori. Celle-ci devait toucher quelques pavillons. La direction de la Santé et de la Population (DSP) a, à mainte occasion, demandé au ministère de tutelle de fermer et désinfecter cette infrastructure qui ne répond plus aux normes. Il est devenu une impérative de se pencher sur cet EHS de Sidi-Chahmi, que les spécialiste estiment qu’il est à raser, de par sa vétusté et certains services ne sont plus adaptés.
Hadj H