Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA discutera du conflit au Sahara occidental mercredi 16 février prochain.

ECS. Madrid. | La décolonisation de la dernière colonie africaine occupée par le Maroc, la République sahraouie, sera discutée au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine  mercredi prochain, 16 février, comme l’un des dossiers prioritaires, avec la sécurité sur le continent et la promotion de la femme, proposée par la présidence kenyane.

 »Le CPS se réunira au niveau ministériel pour traiter des questions de l’Urbanisation, des Femmes, de la Paix et de la Sécurité en Afrique, et au niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement pour examiner la situation au Sahara Occidental et suivre la mise en œuvre de l’Accord de Nairobi.

propositions sur le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique  » a affirmé la note de l’organisation continentale.

Des médias africains proches de Nairobi ont confirmé que « le Kenya fait pression pour un nouveau cycle de pourparlers sur le territoire du Sahara Occidental ». Ajoutant que « l’objectif sera d’examiner les conditions qui ont donné naissance aux tensions et violences actuelles, d’évaluer si les mesures et stratégies politiques adoptées aux niveaux international, régional et national apportent la paix aux Sahraouis » . Africain, a également demandé à la Commission des droits de l’homme de l’UA d’évaluer la situation des territoires sahraouis occupés ainsi que d’envoyer une mission sur le terrain.

A noter qu’en mars dernier, alors que le Kenya présidait le CSP, le président kenyan a appelé lors d’une session sur « Faire taire les armes » en Afrique à un cessez-le-feu immédiat au Sahara occidental , exigeant que la troïka de l’Union africaine et la commission spéciale de l’UA l’envoyé spécial pour le Sahara occidental, Joachim Chissano, pour « revigorer le soutien à la médiation menée par l’ONU ». Une exigence aussi demandée à Alger.

Le Conseil s’est frontalement opposé aux revendications territoriales marocaines, estimant qu’elles violent la Charte constitutive de l’UA par l’acquisition de territoires par la force, représentant une menace pour la stabilité de la région. En este sentido, el PSC respaldó a la RASD en base al artículo 4 (E) y 4 (F), relativos al uso de mecanismos pacíficos para solucionar las disputas entre estados miembros de la UA y el rechazo a usar la fuerza o amenaza de son usage. L’UA, respectant le statut de l’UA et les résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité pour le règlement du conflit du Sahara occidental,Il a également demandé un avis juridique au conseiller juridique des Nations Unies pour l’ouverture de consulats marocains dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

Pour rappel, le premier week-end de février, le président sahraoui, Brahim Ghali, a participé au 35ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA qui s’est tenu au siège de l’organisation dans la capitale éthiopienne. Ghali a transmis aux dirigeants africains la position de la République sahraouie sur la base des résolutions et des dispositions du Conseil et de l’Organisation, appelant à leur plein respect pour résoudre un conflit entre deux États africains membres de l’organisation et de plein droit.

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